EXISTENCE AOÛT 2003

thème : psychopathologie ; la clinique psy

 

Le séminaire s'est brodé comme suit:

   Des pages commencées, et inachevées - mais qui demeurent consultables
   Elles constituaient la théorie qu'
un petit texte introduisait
   En fin de compte le séminaire s'est déroulé comme l'indique
son rapport ultérieur, car il a été pratiquement improvisé
passant son lot de
Littérature Grise.

 


 

 

 

 


 

 

Des pages de méditation préalable

 

1er - Les conditions logiques de la clinique psychologique universitaire/académique

    2em - Le catalogue ainsi résultant

3em - Les conditions logiques de l'observation de soi qui constituent la psychanalyse

    4em - La libido ainsi rapportée (et rapportée à la voix)

 

 

 

 

LE SEMINAIRE compte-rendu

 

 Premier jour

   Du projet d'exposer la clinique psychanalytique, le séminaire a d'abord dressé une scène qui puisse rendre compte de ce qui autrement ne se saisit qu'à se perdre (comme on ne saurait tenir la neige à la température de la main, comme on ne saurait tenir l'ombre à la lumière, comme on ne saurait rendre la couleur d'un grain de mercure ; la clinique psychanalytique se transforme ou se déplace aussitôt qu'elle est décrite).
   Le séminaire a donc d'abord mis en scène de la
Névrose - en laissant la chaise de l'orateur vide (celui-ci étant venu rejoindre les rangs des spectateurs). Le groupe que nous constituions alors est resté un moment, suspendu à l'absence de parole surgissant de cette place où l'écho du savoir collectif ne se laissait plus entendre.
   Pour que l'on constate qu'un corps puisse tenir la place d'un tel écho, la mise en scène de la
Psychose fit suite - et je réoccupais le siège de l'orateur ; rappelant la fondation paranoïaque de la personnalité humaine, selon la psychanalyse lacanienne.
   Ainsi
le corps de l'orateur - en place d''o' rater ; si 'o' constitue le trou du sphincter comme je l'expliquais - pouvait invoquer l'image réelle connue du Modèle Optique - et rappeler que la névrose constitue le compromis qui, à l'excuse de symboles constamment déplacés, circulants, 'barrés', entretenait la suggestion qu'une place manquante fut encore honorée pour signifier la conscience.

   Cette logique ainsi décrite s'appelle celle de la science. Pour convaincre, ou rassurer, de ce qu'il était possible de discourir - voire qu'une économie (showbiz) pouvait rendre compte - de cette observation scientifique, le séminaire fit usage de la lecture d'une chanson, poétique, qui trouve l'occasion de coder la relation spéculaire.

   Et puisque nous pouvions prendre disposition de la scène ainsi montée, s'en suivait le second jour, où l'analyse plurielle allait faire circuler la place manquante en sa fonction révélée.

 

 

Deuxième jour


cliquez l'image !

 

 

Troisième jour

   Si ce n'est le compte-rendu du PLAN, le PLAN aura rendu compte de confusion, foutoir. Comme si la clinique du semblant du formant ouvrait à l'anarchie.

   Le troisième jour apporte alors la documentation de Kircher, et la superposition que l'histoire y permet du schéma L - lacanien.

Fig:10  -   De la Renaissance à la Psychanalyse

   Au recueil de ce qui n'a pas pu se dire durant le séminaire au total : l'identification aux signifiants (S1,S2,$,a) à  l'usage de la névrose - les deux corps du corps humain.
   Quant au recueil des coïncidences manifestées, de l'Inconscient suggestives, durant ce séminaire : le déplacement de J.Bonhomme que j'avais mis en charge de prendre quelques images, sans autre directive, venant en perspective du lieu de la chaise de l'orateur que je venais de laisser vide (lors du premier jour). La vidéo occupait alors le lieu de l'appareillage hermétique que montre la doc de Kircher.

 

 

 

 

 

 

La raison pour laquelle j'ouvre cette page ainsi, tient à ce que dans le but de présenter une étude psychanalytique, je vais l'introduire de façon orphique, ou hermétique. Le fait que dans l'histoire, l'hermétisme précède et fonde la psychanalyse le justifie, sinon l'oblige.
    Toutefois j'annonce dès à présent l'objet de ladite étude: il s'agit d'un exposé de la clinique Freudienne.
    Le voici donc introduit là d'où il pourra advenir:

 

___CLINIQUE / PSYCHOPATHOLOGIE PSYCHANALYTIQUE  --  Introduction :___

 

De l'Orphique ( 'Lors' phi que...)

. . . après, tendre que le dit peut.

 

 ( 'Lors' phi que...) Lors=là ; fit que... de Là il advient que... = lors il advint = ce qui fit que == là où je dois advenir

Raison de ce mode:

Comme on dit par exemple : l'inondation fit qu'ils furent mouillés, on dit que le fait fit que ceci ou cela. On dit aussi que ce 'fait' au passé c'est, dans le cas du Complexe d'Oedipe, là où je dois advenir ("soll ich werden" in Freud). Et lorsque ce est dit au sens de telle casuistique, on le dit lors.
Ainsi l'Hors fit que...

Mais en fait, qu'est-ce que fit lors ainsi dit?
Vous voyez, je parle orphique; c'est à peu près comme ça qu'on dit qu'Orphée parlait.
Qu'est qui s'ensuidecelhors?
Rien d'autre qu'à prétendre que le Dit peut...

En d'autres mots c'est ce qui s'est passé depuis et après l'Hermétisme du moyen-âge : après l'Orphique, ça prétend l'Oedipe.

Pour le dire encore mieux, si le dit peut : avant le Complexe d'Oedipe, de l'interprétation de Freud, il y eut une autre figure qui représentait le même modèle, mais en un stade antérieur, il s'agissait d'Orphée. Dans l'histoire ou la mémoire, Orphée précède Oedipe ; c'est le même imago, légende, sujet ou modèle qui présidait dans le temps à l'Hermétisme et aujourd'hui à la Psychanalyse.

C'est ainsi qu'on peut dire que la Psychanalyse suit l'Hermétisme - qu'elle en constitue une phase évolutive, voire simplement l'évolution.

 

 

 

 

 

 

 Bribes, brouillons, Littérature Grise

Un issu d'une conversation confrériale

Une invitation par la Jacqu'a di mi psy

Une esquisse devenue conclusion et fondation

    Ces pièces sont de travail - raison d'un grisé qu'on peut éclairer si on veut les surligner pour les fouiller    


 

20030309

    La clinique psychiatrique est sans cesse détériorée - comme le moi sans cesse détériore le physique, et la clinique psychanalytique sans cesse inhibée comme l'imaginaire inhibe le symbolique.
    Il n'y par conséquent pas de clinique psy exposable. Pourtant elle s'impose de l'observation paradoxale qu'il y a une transmission possible. A Ménon Socrate dit que cette transmission ne se peut que par une rencontre qui implique la chimie.
   Il y aura probablement une clinique psy qui se réglera sur des critères neurochimiques. Actuellement la transmission s'opère d'un bref catalogue psychiatrique: démences, perversions, névroses, psychoses, dépressions. Ou bien par la définition de l'objet - autour duquel gravitent les orbes instables du désir. Et quatrièmement par les coordonnés de nos conduites (et interprétations) - c'est à dire la cybernétique. C'est à cette dernière perspective que nous devons la présentation toujours d'expérience, toujours improvisée en quelque sorte du catalogue clinique.

 

Névrose obsessionnelle : maintient de l'écart du sujet, hors de la réalité - égale à la méditation sur la pensée. Mais en même temps fixation au cycle primaire de la subjectivité - entretien de l'incertitude, du la substitution, de la vérification;soutenance de la rotation discourante ; il s'agit de l'identification au Semblant.

Introduire la névrose obsessionnelle à la suite d'une description de la méditation/concentration sur la pensée. Indiquer que ladite méditation vise à mener à une séparation, dans l'extase de laquelle l'issue n'est que d'une cinquième place (illustration par Kircher) - laquelle s'interdit à l'obsessionnel comme éventuelle occasion de la mort du père.

Névrose obsessionnelle captivé par le jeu/joute de l'isolation du 4discours - dévoué à la persistance du semblant

 

Névrose hystérique : réduction de l'écart du sujet, dans la réalité - égale à la contemplation de la pensée de l'autre.

Introduire la névrose hystérique à la suite d'une description de la méditation/concentration sur la réalité. Indiquer que ladite méditation vise à identifier la réalité comme celle de l'autre - mener à une identification dans l'entase duquel l'autre s'évanouit dans la castration.

Névrose hystérique dévouée à la persistance du narcissisme.

 

 

 

D'une requête de liste policée (police versus Dupin)

 

-----Message d'origine----- > De : William Théaux [mailto:wtheaux@club-internet.fr]
Envoyé : lundi 24 mars 2003 15:58
À : ce_qui_ne_cesse_pas_de_ne_pas_s_ecrire@groupesyahoo.ca
Objet : Re: Re: What mother wants

    Puisque vous parlez de coïncidence, disons que ça se confirme, puisque ces derniers jours, je mettais un terme à une phase brouillon, pour entrer dans celle plus précise de préparation d'une sorte de séminaire sur la Clinique - que je donnerai cet été. Or ce brouillon avait tissé un page et une illustration topologique dont je me servirai.

    Cette topologie est celle que je poursuis à la suite d'une introduction que j'avais faite, il y a presque un an de ça - que le temps passe! basée sur le rôle de la voix et de sa phylogenèse. Je vous rappelle ces pages qui n'avaient pas eu de suite de la part de la bande des psys. http://www.akhnaton.net/pages/2002/voxpopuli/20020825VPTableIntroductionWWW.htm
(éventuellement lien à reconstituer en une ligne si coupé par le format email)
    Ca ne m'empêche pas de continuer, puisque prévenu de la résistance dont cette bande fait forcément la crème. Et pour commencer je parlerai du préjugé d'opinion dont vous parlez. Demander à quelqu'un qui parle de Moïse de parler de psychanalyse, en quelque sorte, c'est tout dire!

    Et ceci dit, lors on croirait qu'une interprétation est une opinion (vous dites "quels que soient la légitimité de vos opinion, c'est sur la psychanalyse.. voir ci-dessous") - nous voilà nantis pour répondre au sujet attendu: <<En quoi vous sert d'être topologue dans votre "clinique" ?>>

    Évaluons donc si la topologie c'est ce qui permettrait de faire la distinction entre interprétation et opinion.

    Dans les jours ou semaines proches je chargerai sur le web ces pages de topologies que j'envisage d'intégrer à ce séminaire sur la clinique. Nous entrerons alors dans le détail. Avant cela il est opportun que j'émette deux ou trois opinions: Bien que Lacan se soit dirigé très tôt sur la piste de la topologie (schéma R) - c'est avec le nœud Borroméen qu'il fut attrapé. Je ne dis pas mordu, je dis bien attrapé. Puisque comme Freud, aussitôt ouvert la voie de l'Inconscient, il n'eut plus de cesse de la boucher, il lui fallait une corde pour se pendre. Ceci dit, la topologie est fortement intéressante; on ne fait pas un trope l'œil avec quelque chose qui ne ressemble pas à la vérité. Et je suis de l'opinion que l'immixtion de l'analysant et de la cybernétique se fera dans le concert d'une production topologique par l'intelligence artificielle; on s'y prépare donc.

    Voilà donc deux, trois choses générales. Fera suite le détail de la topologie à l'usage de décrire le rapport sexuel et sa clinique. (assuré que vous avez noté que j'interprète que rapport sexuel il y a - en quoi là aussi je me distingue de la bande)

DWT

----- Original Message -----

De : "Jean-Pierre Edberg" <jpp.edberg@n...>
Date : LUN 24, MAR 2003 12:39
Objet : Re: [ce_qui_ne_cesse_pas_de_ne_pas_s_ecrire] What mother wants

Bonjour Docteur Théaux,

Justement, je pensais à vous, vous trouvant étrangement silencieux. Mais quels que soient la légitimité de vos opinions, c'est sur la psychanalyse et par exemple sur les rapports de la topologie et de la clinique, puisque vous êtes des deux le familier que nous aurons encore plus de plaisir à vous lire !

Cordialement,

JPE

Ainsi sera apportée réponse au (juste) questionnement de Sylvélie :

En quoi vous sert d'être topologue dans votre "clinique" ?

 

 

 

 

 

Brouillon du fini ollé !

 

Fondation de l'exposé:

L'enchaînement de la voix

a) l'infans manqu'en mère le formant
            b) à quoi la mère corr-respond d'un dit qu'er son manqu'en père (de mère à infans, une interrogation métonymique)
                        c) où le pèrex posant le pénis/phi

a') métaphore partant de la mère en position de manqu'en père le 'gènant'
            b') à quoi le père corr-respond d'un dit qu'er son enfance
                        c') où se posait l'infils

Où l'on voit que ces six stages s'enchaînent en cinq (infils=infans) voire quatre (plus le semblant), voire trois de l'Oedipe, voire deux du narcissisme etc...

La clinique de la névrose se situe dans l'identification du Semblant (sans blanc jaune/urine, rouge/menstrues ; ou blanc/sperme)

 

 

 

 

 

 

copirate