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Avertissement

   La psychanalyse est une entreprise scientifique engagée dans un déchiffrage de la dimension du temps dans l'univers de la personne humaine; le jalonnement de sa théorie qu'il m'arrive d'y faire, passe par cette perspective fondamentale laquelle, chez d'autres psychanalystes, est souvent édulcorée. Parfois exclusivement consacré à cette dimension, mon propos, lorsqu'il vise l'autre perspective essentielle qui est celle du corps comme ici, ne manque pas de l'actualiser. La dimension du Temps, qui est mentionné ci-dessous, doit être ainsi comprise.

 

 

Traduction de la lecture du 05 dec 2003
Projet/texte imprimé éditée par TextRelease - et - lecture faite originale anglaise

CORPS et LITTÉRATURE

Examen de la Littérature Grise d'un Service de Santé
à partir d'une réflexion sur la santé

Dr William THÉAUX
psychiatre - psychanalyste

 

 

   Puisque les conditions de parole ne me permettent d'exposer l'intégralité de ma présentation par ailleurs écrite (en anglais, en français), j'en ai sélectionne un certain nombre d'extraits qui font ressortir les éléments majeurs d'une conception issue d'une psychanalyse de la santé - je veux dire : ce que linguistique et psychanalyse offrent de définition, ou d'identification de la littérature, et particulièrement de la Littérature Grise - autrement dite "LG".

 

   Voici un extrait qui indique les similarités qui rapprochent l'une de l'autre psychanalyse et littérature grise :

   Dans la mesure où le 'moi' qui forme la civilisation est une réflection des effets de la Lettre, le travail d'un psychanalyste s'assimile à celui d'un linguiste. Il s'en suit qu'en réciprocité, la psychanalyse contribue à la linguistique de la littérature, autant que les théories sur la nature de la littérature éclairent la psychanalyse ; situation qui appuie un aphorisme :

Comme le psychisme révèle à l'analyse linguistique qu'un Inconscient s'y compose,
la littérature, dans sa rencontre avec la cybernétique,
révèle qu'elle comprend une Littérature Grise.

 

   Pour desserrer le nœud de ces concepts, qui principalement ne diffèrent que de leur point de perspective, existe un merveilleux outil de méta-abstraction, qu'on appelle l'algèbre. Avec pareil outil capable de fonder une science, la linguistique s'est avancée depuis un siècle dans l'ambition d'établir de manière scientifique en quoi consiste la littérature. Voici un second extrait qui s'appuie sur une figure :

   Le fondateur de la linguistique, Ferdinand de Saussure, commença à formuler les rudiments d'une algèbre en sa science. Le déplacement ainsi décrit du signifiant sur le signifié est bien connu - la psychanalyse continue à exploiter sa formule en l'alliant à la cybernétique - et la technologie moderne permet qu'on la lise aujourd'hui de manière animée  :

 

 

   L'essentiel glissement du Signifiant sur le signifié éclaire le mystère de longue date, d'un sentiment de séparation entre le corps et la pensée. C'est la psychanalyse - avec sa théorie du psychisme - qui peut assumer cette solution. Un troisième extrait donne un exemple de l'algèbre statique d'une théorie de la Lettre et de la Littérature qu'elle met en acte.

   Actuellement la psychanalyse propose comme son diagramme fondamental, la formule suivante, qui clarifie la définition de la littérature. Il s'agit du schéma L - qu'on appelle aussi Z - qui décrit comment le signifiant Saussurien (niveau supérieur) atteint du signifié (niveau inférieur) en dépit de son glissement qui semble l'en dissocier éternellement.

   Particulièrement intéressante pour ce que nous allons en tirer de conséquences ci-dessous, cette formule représente la relation narcissique (vecteur relation imaginaire) de la communication humaine, que croise une structure (voir inconscient) qui tend à se signifier (comme A) en référant un Sujet (voir S) dont serait une réflexion (écrite a') signifiant ce dit 'A' 

 

 

   L'extrait poursuit ainsi :

   En fait le schéma L est essentiellement inexact car - puisqu'il confine à une formule cybernétique - il est dynamique et doit changer dans le mouvement-même où il s'écrit. C'est une vieille aporie que résout l'image animée - représentant ainsi la mécanique des Quatre Discours dont Mr von Hofe a précédemment parlé :

   On se souvient de l'exemple classique de la Cybernétique :  deux machines qui chacune réagit à la réaction de l'autre, réalisant à cet égard une instabilité perpétuelle. Cette déviation imprécise mais fertile, de l'action en ses effets, est représentée en mathématique par le dilemme classique du catalogue des catalogues.  Pour le mathématicien, il pourra se résoudre par le zéro, pour le bibiothéquaire par la notion de littérature grise - pour le cybernéticien, ou psychanalyste, au support de l'illustration par cette formule fluide, dynamique.

 

 

   En s'en tenant à la formule statique, on peut user de l'artifice de la superposition - aussi nommée transfert - entre les Quatre Discours et le schéma L

    pour tenter une représentation de la dynamique du temps que réalise si bien l'animation.

   On peut aussi la figer sur l'ordinateur

   mais même cette abstraction du mouvement à l'exploit d'un soustraction, n'atteint pas encore la dimension du temps initialement préposée à la linguistique.

   On préserve donc cette valeur en la confinant dans une ambiguïté, une incertitude - ou selon un autre terme en faveur durant ce colloque : une ubiquité. L'extrait suivant la localise en l'espace du coin, en bas à gauche, de la formule, ici par quatre et ici, formule par trois :

fig : 7

   En psychologie, le schéma L illustre comment, aussitôt que la relation imaginaire entre deux vis à vis a et a' se manifeste à la conscience - ce qui veut dire aussitôt qu'elle intègre que les sujets qu'elle potentialise soient dépendants d'un Inconscient - alors cette relation primitive, narcissique et transitive se polarize en deux termes différents, dont un constituant un sujet idéal (schema L.2 : S,I) et l'autre un objet (schema L.2 : O,a) du plus objectal s'il en est.

   Mais cependant cet objet, s'il est parfaitement représenté selon le schéma analytique de sa libido ci-contre, est inclus d'un désir que l'on situe au produit de l'Inconscient - afin qu'il constitue ce qu'on appelle le moi. garanti d'ubiquité comme objet de pulsion, de vel ou d'enveloppe.

 

   C'est à partir de là que la psychanalyse trouve un élément pratique et industriel qui atteste de cette ambiguïté originale (ubiquité), paraissant quand elle s'applique à la littérature, et que nous appelons littérature grise. Voici l'extrait suivant résumant cela : 

fig : 8

   La formule L s'applique à la littérature. Quant elle est apparente sous deux formes, nous avons l'habitude de les appeler grise et par opposition blanche (on déroule même une palette à l'occasion : noire, rouge, etc..). En suivant le schéma L cette opposition se distribue sur un segment que l'on appelle relation imaginaire, ou la littérature blanche se distingue mieux de l'appellation traditionnelle d'Idéale (schema ci-contre).

   La Littérature Grise également se distingue dans l'occasion qui révèle plus précisément sa structure : à la manière de l'objet de détecte la psychanalyse, dans son apparence brouillonne (ébauche, tableuax, enveloppes, étiquettes, mails etc..), voire insaisissable et multifacettes, cette littérature inclue l'objet concret d'une pulsion de son entreprise.

   Élever la Littérature Grise à cette valeur, et motif fondamentaux du travail est intriguant.
   Qu'il s'agisse d'un objet primordial que l'on dit de pulsion, est néanmoins conforté du poids considérable qu'introduit ce que la formule L indique encore ; en la place où elle reconnaît l'appareillage cybernétique (LAPAREIL) qui infuse, comme l'Inconscient le comportement
(comparer fig : 7 & 8), la concrétisation de ladite Littérature Grise.

 

   C'est un état de fait sinon une nécessité logique, que la Littérature Grise ne se manifeste dans notre monde qu'à partir du moment où la ordinateurs, les réseaux et la cybernétique la provoque.

   Toutefois cette étude fut provoquée, quant à moi, par la question de l'impact de la littérature grise dans l'étude de la santé, psychologie et physique. Je mentionne donc pour terminer un autre important chapitre qu'explore la psychanalyse :

   Grâce à un autre fameux modèle, elle suggère ce qu'est le réel corps humain, aujourd'hui qu'il modifie ses gènes et s'environne de réalités dites virtuelles.

   Il y a, en jeu dans ce que Lacan appela Modèle Optique, à la base de ses images réfléchies dans un jeu de miroirs, un vase initialement placé dans une boite, pour figurer la réalité de ce que nous appelons notre 'corps'. La superposition des deux modèles fait coïncider à cette place l'objet susdit et en lequel on a pu reconnaître la Littérature Grise ; s'en suit la conclusion que dernier extrait livre pour conclure cet exposé :

   Par coïncidence, là où l'on découvre la littérature grise dans le schéma L (en bas-gauche) , le Modèle Optique montre par l'allégorie d'un vase (sphincter, corps, enveloppe) le corps réel, qu'à l'écart du Code, idéalise (en haut-droite) le corps ( i'(a) ) que l'on dit imaginaire. Par conséquent, si la psychanalyse est exacte jusque là : la littérature grise, en opposition à la Littérature idéale, correspond et constitue le corps humain réel.

 

   En vous remerciant pour votre attention

Dr William Théaux

 

 

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