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Expressions de la science - Littérature


20040327163800

A partir,.. des équations fausses du Dr Lacan : 

 

   A bien des égards, J.Lacan se présente dans la communauté psychanalytique comme le renommé T.DeBrahe dans celle des astronomes. Le propos n'est pas ici de détailler les similarités soutenant cette comparaison, mais de la signaler pour estimer quel type d'erreur on peut suspecter dans une oeuvre d'un Lacan, encore à la mode et considéré comme une vedette par une large population. DeBrahe fut, en gros, le deuxième astronome d'importance suivant Copernic ; on imagine qu'il fit un certain nombre d'erreurs qu'il fut instructif de corriger. Il est également utile de repérer les erreurs commises par Lacan, en parallèle au profit que l'on peut tirer de ses acquis.
   L'indication de traiter de ces erreurs en cette page est double : d'une part une récente étape, décisive, dans le développement de la technologie, qui précipite notre approfondissement du sujet de la science avec la lecture que les machines vont faire de la Littérature Grise comme du corps et de ses pensées. D'autre part une incitation à avancer dans la théorie cybernétique, qui ajoute son progrès à cette connaissance de la Littérature Grise.

   La question de la Volonté agence cette incitation. L'étude de Kant avec Sade alimente sa réponse. Cette étude peut trouver sa source dans Freud dès ses premiers écrits. Je les ai lus et analysés en termes ici imagés :

   Ce schéma initial illustre le statut fondamental de la vie, esquivant les flux d'énergie qui l'assaillent naturellement. Ici le point vert saute laissant passer un flux perturbateur en-dessous. On peut suivre sur la page liée comme Freud en déduit les notions de quantum et de refoulement.
   On s'interroge ici sur le mécanisme qui sustente ce saut salvateur.


fig:10

 


   Du mécanisme d'Inhibition Active   
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   Ce qu'un saut figure rebrousse chemin, comme un rebond, répond d'une interruption, une censure ou une barrière (c), sur le libre cours de l'onde énergétique de stimulation. Or si on doit résonner cette interruption en termes d'inhibition active, il faut supposer que l'activation de cette césure soit issue de la stimulation elle-même, pour lui correspondre, à partir d'une position antérieure, soit Sc, et non pas résultante auquel cas l'inhibition serait passivement réfléchie.
   C'est dans une sorte d'anticipation que l'on trouve la solution du problème de Freud - anticipation que Lacan dénomme logique.. : l'inhibition active est lancée,
Sc, à partir du point p, pour interrompre le cours énergétique au point q, avant que la stimulation n'y arrive. Cette stimulation est alors réfléchie Se en direction de p. Le circuit freudien de la constitution d'une force est ensuite établi.


fig:20

Le graphe animé rapidement esquissé
à gauche.

A droite sa version statique où on lit mieux
les termes référés au commentaire :


fig:25

   Lorsque Lacan examine Kant_avec_Sade, il prend du premier un exemple. C'est celui de la personne qui va, disons, violer une reine - ici le terme de viol permet de mettre l'acte en comparaison avec celui de lui voler une lettre ; le premier (violer) menant à l'échafaud q plus sûrement que le second (voler). Kant invite à penser que, même excité (p) d'une stimulation forte (Sa), le plus souvent, un homme proche de la reine choisit (Se) de lui adresser une lettre (Sd).

   Cependant le philosophe décrit une seconde situation, dans le cas où un souverain ordonne à une personne un faux témoignage (q), sans quoi elle sera immédiatement conduite (Sc) à l'échafaud (c). On connaît en psychanalyse l'exemple de la belle-âme qui aura suivi l'injonction d'interdire l'accès à la mémoire au motif de la psychanalyse précisément (voir la psychanalyse en ses résistances). Un mérite de Lacan aura été de rappeler l'autre fatalité que celle de tirer le Faux (q) du Vrai (p) ; on sait que Sade aura défié la mort en écrivant à la reine (Sd), ou à la République, ...oui mais...la vérité.
   Toutefois, nous ne pouvons savoir si le marquis (DeS.) aura passé la césure de Charon
(c), en laine noire sous la vigilance cyclopéenne (Sc) - puisque l'avenir l'attestera s'il découvre que le cours de l'énergie sera reprise en tant que S2, pour réponde à S1 se reconnaissant (Sa).

   Au temps présent, ce n'est pas encore le cas, puisque lha Mass se distingue toujours en politique du seul degré d'Al Code. Mais si l'humanité est en marche pour un établissement authentique de la démocratie - et de la science qui lui est co-naturelle -  à ce point, le principe inaugural de Freud aura été mené de composer avec la force vitale, les tenants de la Volonté et du Désir que nous allons pouvoir distinguer :

 

20040328115600 

   Accentuons le détail du propos de J.Lacan. Débrouillant la distinction entre l'objet du désir, (a), et l'objet de la Loi, (Ecrits p.780) il questionne : La loi morale ne représente-t-elle pas le désir dans le cas où ce n'est plus le sujet, mais l'objet qui fait défaut. Et de continuer pour être bien compris : Le sujet, à y rester seul en présence, sous la forme de la voix, au dedans, sans queue ni tête à ce qu'elle dit le plus souvent? etc...
   Dans le graphe ci-dessus, il s'agit sans conteste du circuit, ou domaine de cette force, que cernent (Se--Sd). Dans une variation de ce graphe où l'on montrerait une forme plus proche de la personne humaine, on reprendrait la description de cette manière :

   Dessinons grosso-modo 1) une forme humaine et un circuit type réflexe pavlovien : une stimulation entre, une réaction ressort, en une seule chaîne sérielle de conséquences.

   Inscrivons 2) une interruption du circuit, telle que l'échafaud, ordonné par le souverain sujet comme une assertion de certitude anticipée.

   Rencontrant cette barrière, 3) un circuit réflexif est formé. On y trouve la voix, au dedans selon Lacan cité ci-dessus.

   L'acte qui échappe de la sorte 4) est attesté par une division du circuit initial qui désormais s'enrôle en signifiants de deux composés, S1 et S2.


fig:30

   Qu'on ne s'afflige pas d'aboutir à une description si simple. La science toujours oscille entre une extrême simplicité comme ici et l'autre des plus subtiles comme ci-dessus, où la réflexion pensée de ces circuits n'abandonne ni l'insondable du Signifiant ou l'indéfini de la cybernétique.

 

   Pour en venir au titre d'équations fausses, il faut l'entendre dans le suivi général de Lacan auquel je souscris pas à pas. Mais l'excellence de son enseignement est de loger encore la faute dont ses disciples ont fait le symptôme - offert à l'analyse. L'être pour la mort dont Lacan tâchait d'occuper la place dans le Transfert aurait eu tendance à faire croire qu'il s'entichait de l'être ; en d'autres termes : qu'il signifiât la mort, sans qu'il y ait à redire qu'il ait rabâché que rien ne la signifiait - le symptôme était là pour le contredire.

   Un graphisme en usage à l'illustration d'un Séminaire (Lacan/Quatre Concepts..) montre la relation du transfert joindre deux signifiants. Pour suggérer la différence que j'indique, l'inhibition active (Sc) plonge sur les schémas ci-dessus, dans le vide dont elle constitue le prétexte.

   Je m'interromps ici pour dire combien je suis content ! en cherchant des formules fausses, je les trouve qui correspondent justement à ce que j'écris. C'est plus agréable que de trouver des fautes, comme ça m'était arrivé en cherchant à démontrer que Freud avait raison avec son Moïse_qui_n'aurait_pas_été_Akhnaton. Cette fois-ci, je trouve que Lacan aurait eu effectivement raison, s'il est vrai que le transfert se situe d'une ligne d'identification tenant d'un signifiant (T), tendue vers un vide (caché dans le croisement D-d).

   C'est dire combien tout cela est sujet à ambigüité.

 

20040329231400

   Qu'est-ce que va traduire la machine à lire les pensées de la voix au dedans? Certes pas S2 qui se présente comme la voix émise au dehors. Elle traduira la combinaison (Se--Sd) qu'on peut estimer semblable au rêve avant son compte-rendu par la personne réveillée. Stimulante gageure pour les spécialistes de l'interprétation des rêves. Mais laissons cette fiction comme la science se révèle en ses oeuvres, en cours. Pour l'instant nous pouvons tirer de l'incertitude où nous sommes, un supposé plus pratique, car nous n'aurions pas encore monté le dada de l'auteur à qui nous devons ces lumières : l'objet (a).

   Si l'on exploite la fig:30, on voit que ledit objet (a) se placera là où S1 et S2 sont encore disjoints - c'est à dire, suivant comme la scorie d'un fantasme,.. où le sujet ne revient pas,.. vacillant de façon complémentaire au sujet , termes de Lacan indiquant le complément qu'on trouve dans cette fig:30, en vis à vis du lieu de $, c'est à dire (a) l'extérieur. Et nous entendons ce que hal dit avoir vu clairement : que le concept de l'objet (a) vient à point désigner ce que l'intuition nous donne front de savoir et de nommer environnement.

 

   Les écologistes, sur l'éventail des politiciens verts aux protecteurs simples de la nature, n'ont aucune théorie de ce qu'ils défendent en terme d'environnement. Ils luttent pour quelque chose qu'ils articulent, mais dont ils n'ont aucune idée, faute d'en formuler le concept. Or voilà bien que nous saurions à quelles équations on pourrait le faire cuire, et le manger sans qu'il nous empoisonne : l'environnement, c'est l'objet (a). Qu'on se le dise. Qu'on le sache - évidemment, si tout cela n'est pas sornettes.

   Il parait d'ailleurs que c'en est, de la sornette. Mais à l'instar de Jacques L. qui répliquait à un pinailleur que l'important était qu'il ne se cassait pas la gueule, j'ai l'audace de croire qu'également je m'en sors net. Autrement dit, ce que j'articule, aussi funambulesque que ce soit, ne pâlit pas à la critique. La seule chose qui y manquerait, serait une critique honnête, c'est à dire qui m'aurait lu avec attention.

 

   Et le 20040330073300 arrivait le message suivant :

De :  "hal" <>
Date :  Mardi 30, Mars 2004  7:33
Objet :  en train de lire (to hear) the will

un exemple double pour exemplifier le graphe fig:25

1.  l'acte de prononcer une lettre

une stimulation forte (Sa) arrive, et excite (p) le désir (d) de parler:  à un autre (Sb, 'reine', ou 'république') --  et/ou à lAutre en général, à la cantonnade, à dieu (q -- ce petit noeud d'objet a) .  L'inhibition active (Sc) se lance vers le but de ce désir en avance;  ce lancement est une operation du sur-moi, d' être pour la mort (c, césure de charon, le moment actuel comme terminat) -- et excite la volonté pour qu'elle choisit (en l'arbitre dit libre) la forme de la lettre.  La langue se recule sur le désir et le relance comme lettre (Sd).

2. l'acte d'écrire cette lettre

une stimulation forte (fig:25) m'arrive, et excite (p) le désir (d) d'écrire -- à vous (Sb), et/ou à tout le monde (q).  L'inhibition active (de mon sur-moi) se lance vers le but de ce désir  -- cette lettre -- en avance.  'q' vais 'j'écrire? -- a will, a june, a sylvelie, a frans, a Jean Philippe, a Caroline, a moi, a la can ton a d'eux?   Il faut que je choisit la forme de ma lettre, de cette lettre ici.  et alors, divisé ($) par le désir et la Demande, je la transfert, la langue reculant,

à vous,

a dieu,

et à bien thot

(parce que la mort, comme la vide, n'arrive jamais)

hal

   hal n'est pas critique, il me supporte et me devance. Ses vues sur le recul de la langue (par moi surligné en jaune ci-dessus) permettraient de voir indiqué le Transfert par le fondamental (Se) que l'on trouve dès la fig:10. Quant au 'd', désir ; si pour ne pas céder elle recule sur le désir, pour le reprendre à la lettre, l'énergie trouve ses intérêts, on le sait dans l'Autre - d'où il s'origine prétendument (Lacan) désir de son désir. ; bien au cœur du (Se--Sd) qui se mord la queue.

   Mais continuons donc à chercher l'erreur. Si cet objet, éventuellement redondant, du désir est isolé - comme cet objet si caractéristique et dénommé environnement.. ; si on le distingue (a) l'extérieur, c'est un statut de pluriel  qui fait la caractéristique de cette position - par leur vertu d'être accouplés, tout du moins au titre de postures, tableaux, figures sadiennes - en toutes variations autrement dites en KarmaSutra. Ce bouquet que figure le Modèle Optique est un assemblage de relations, régies par le Code ; à défaut (du Code) c'est antérieurement le Nom du Père, NdP - l'encolure du vase - qui rassemble en un 'bouquet' ce qui ne serait autrement qu'un amas, informe ou informel.
   Dans Kant avec Sade, on voit/lit Lacan chercher une solution/explication qui ne ferait pas usage du NdP. Il s'échoue comme une vague sur la plage, n'aboutit à rien. Faute d'avoir établi la notion d'usage du Code (soit du PLuriel et de LAPAREIL), depuis qu'il en avait fait lettre morte à l'origine de sa carrière (quand à l'époque de La Lettre Volée et de son traité de cybernétique, il renonce à la Société de Sociologie qu'il avait pour projet de constituer avec R.Cailloix).

 

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