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Hal von Hofe Tel: 203-488-5883
CYBEK h169@sbcglobal.net
32 Medley Lane
Branford, CT
06405 USA

ABSTRACT

The question "Is Grey blind to the Review Process?" suggests a number of contradictory answers, all somewhat begging the question of how we identify Grey Literature. In this study the problem will be approached from an historical perspective.

A mass of grey literature from the pen of Isaac Newton was rediscovered in the past century. In 1936 the economist John M Keynes bought a lot of papers at auction at Sotheby's, among which he discovered the so-called "alchemical journals" of Isaac Newton, voluminous working papers devoted largely to Newton's alchemical and code experiments, which he pursued throughout his life. Only in the past 30 years or so have biographies of Newton appeared which attempt to deal with this 'grey' question.

Newton's journals themselves base themselves on a body of grey literature scholars have recently begun to discern under the general notion of "Hermetic writings", which date back at least to the building of the first University at Alexandria by the Ptolemies (3rd century BC Egypt) and generally claim a much greater antiquity than that.

Newton's own description of the reasons for keeping alchemical and hermetic writings away from public review (keeping them grey, as it were) can be found in a letter he wrote to a fellow alchemist, Robert Boyle:

"Because the way by which the Mercurial principle may be impregnated has been thought fit to be concealed by others that have known it, and therefore may possibly be an inlet to something more noble that is not to be communicated without immense damage to the world if there be any verity in Hermetic writers. There are other things besides the transmutation of metals which none but they understand."

On the level of peer review, though Newton has become a sort of icon of the mechanistic universe, both Leibniz and Descartes expressed some suspicion of his notion of gravity, as action at a distance, something that smacked a bit too much of medievalism and magic. (And indeed, the problem of gravity remains a bit of a sticking point in physics today, on its way to the holy grail of a unified field theory, caught up in relativity and quantum chaos.)

It is expected that a careful review of the problematics of Newton's 'grey' versus his 'review processed' work, considered against the backdrop of the larger question of 'hermetic writings' in general, will reveal the nature of the link between such literature and the development of mathematics and science in history. It will at the same time permit us to gain a clearer definition of grey literature from the perspective of one of its oldest and most persistent forms.

Hal von Hofe Tel : 203-488-5883
CYBEK h169@sbcglobal.net
Ruelle de 32 Medley
Branford, CT
les 06405 ETATS-UNIS

ABSTRACT

   La question "La LG résiste-t-elle à l'édition?" mène à des réponses contradictoires, dépendant toutes de la façon dont nous identifions la littérature grise. Dans cette étude le problème sera abordé selon une perspective historique.

   Un corpus gris, de la plume d'Isaac Newton a été redécouvert au siècle passé. En 1936, l'économiste John M Keynes a fait acquisition de nombreux journaux aux Enchères de Sotheby, parmi lequel il a découvert les désignés "journaux alchimiques" de Isaac Newton : volumineux écrits de travail, consacrés en grande partie aux expériences alchimique et de chiffrage de Newton, poursuivies sa vie durant. Ce n'est que depuis ces 30 dernières années que les biographies de Newton tentent de traiter de cette matière 'grise'.

   Les carnets/journaux de Newton s'inscrivent eux-mêmes dans un corpus de LG que les universitaires ont dernièrement commencé à distinguer en terme d'écrits hermétiques, qui remontent au moins à l'établissement de la première université d'Alexandrie par le Ptolémées (trois siècles av.JC en Egypte) - que l'on suppose en général être volontiers d'une plus haute antiquité.

   La propre description de Newton des raisons de réserver hors public les écrits alchimiques et hermétiques (maintenant leur état gris) peut être trouvée dans une lettre qu'il écrivit à un collègue alchimiste, Robert Boyle :

"Puisque la modalité suivant laquelle le principe mercuriel peut être insufflé a été pensée de manière à pouvoir être cachée par ceux qui advenaient à la connaître, et pouvant par conséquent être une introduction à quelque chose plus noble qui ne pourrait être communiqué sans immenses dommages au monde, dans la mesure où il y aurait la moindre vérité dans les écrits hermétiques. Il y a certaines choses en marge de la transmutation des métaux que nul autre qu'eux ne maîtrise."

   Quant à la lecture par ses pairs, bien que newton soit devenu une sorte d'icône de l'univers mécaniste, Leibniz et Descartes ont exprimé certaines réticences quant à la notion de la gravité, comme action à une distance, qui rappelait un peu trop l'esprit médiéval et la magie. (au point que le problème de la pesanteur demeure une colle pour la physique contemporaine, à la recherche de son Graal dans une théorie unifiée de champ, mêlé de chaos, de relativité et de quantum.)

   On examinera si une lecture attentive de la LG de Newton, à l'opposée de ses écrits officiels, dans la perspective de fond des écrits hermétiques en général, révèle la nature d'un lien entre une pareille littérature et le développement des mathématiques et la science dans l'histoire. Ce sera par conséquent l'occasion de préciser la définition de la littérature grise, à partir d'une de ses formes les plus anciennes et les plus persistantes.