Dr William THÉAUX

Présentation de l'animateur : Dr William Théaux : psychiatre et psychanalyste, il a fondé en 1985 la Psychanalyse Plurielle puis voyagé une dizaine d'années pour vérifier certaines hypothèses sur la mémoire et l'écologie. Il est de retour en France avec une description de l'histoire qui couvre les origines égyptiennes de l'alchimie et des industries récentes. Il propose une synthèse propre à donner conscience de notre situation actuelle dans le cours de l'évolution.

Présentation du stage : Écologie Freudienne : La psychanalyse comporte toutes les formules propres à décrire les interactions entre un environnement et ses habitants. Le sujet dans son histoire suit les règles de feed-back qui sont aussi décrites par la cybernétique. Le moi, créateur et sous influence à la fois, égalise donc, dans son rapport à l'Inconscient, les lois de la matière et de la robotique. Notre choix le prouve entre l'acceptation de la domination technologique (qui nous offre de prendre en charge notre génétique à la lumière de son intelligence artificielle) et l'acceptation du désir d'être (agent de notre puissance de transformation). Pour cela, l'individu doit apprendre à dialoguer avec son Noûs.
   Le Noûs, divinité unique des alchimistes, qui s'appelait aussi noèse, gnose, knowledge en anglais, constitue la référence psychologique et sociologique des Herméticiens; il est décrit récemment par les lois de l'Inconscient. La méthode de la Psychanalyse Plurielle permet d'en prendre connaissance et d'y transmettre la participation de la conscience humaine dans l'éco-système.
   Le stage d'Ecologie Freudienne est constitué d'un enseignement et d'une initiation à la méthode d'intervention (Art de la Mémoire antique, Psychanalyse Plurielle contemporaine) qui permet aux groupes et aux entreprises de se comporter, en tant que collectivités, comme des entités écologiquement vitalisantes et bénéfiques.

William Théaux

    La psychiatrie est la branche de la médecine qui traite la relation de notre corps avec son entourage ou son  environnement. Elle s'applique donc au cerveau qui met en relation notre espace intérieur avec l'extérieur par l'intermédiaire de nos sens, la vue l'ouïe etc... mais aussi à l'histoire personnelle ou collective, qui constitue l'environnement du temps - troisièmement à la société qui gère les environnements de la nature sauvage et de la pensée abstraite.
    La psychiatrie procure donc des soins par des médicaments chimiques qui nous permettent de nous isoler de la communication ou au contraire d'améliorer notre perception, ainsi que la parole et l'écoute qui entretiennent la mémoire et l'histoire. Troisièmement par des techniques sociales qui permettent une meilleure action sur l'environnement.

    En pratique on cherche l'aide psychiatrique en cas de névrose (soucis, préoccupation), de psychose (perplexité, instabilité des perceptions) ou de dépendance (habitudes chroniques, emprises diverses). Les obstacles que l'on rencontre dans ces pathologies sont principalement les fausses perceptions, les illusions et leur déception, ainsi que les inhibitions, fatigues, découragements ou manque de confiance en soi; à chacune de ces qualités sensitives et motrices correspondent des remèdes chimiques, sémantiques et collectifs.

    Les bénéfices que l'on trouve dans ces traitements sont l'accord avec soi-même ainsi qu'avec les autres - et la capacité de jouir des valeurs morales et naturelles. Pour l'individu ceci détermine la conscience du désir, l'expérience du bonheur et/ou de la paix,voire l'accomplissement d'un destin.
    Les difficultés que la psychiatrie rencontre sont principalement dues à la nature du psychisme, fait pour éviter le changement (le cerveau doit rester stable, la mémoire ne pas s'encombrer, et l'environnement rester prédictible). Or les forces de la civilisation nous mènent à l'opposé, vers une transformation. Cette contradiction doit être résolue par la vertu des machines (qui s'étend des plus grandes, consortiums, aux plus petites, molécules). La psychiatrie veille donc à l'adaptation des patients aux technologies nouvelles et à leur usage dans un environnement naturel préservé.

Dr. William Théaux - Hop Moze (St Agrève Ardèche)   -    consultation sur rdv tel: 04 75 30 39 00 

La santé est collective : Toutes les fonction biologiques de la personne humaine sont assujetties à ses conditions sociales (jusqu'à "l'air que l'on respire", tout est à présent marqué par l'industrie). D'autre part, l'idée d'une adaptation individuelle à la société est imaginaire; il vaut mieux considérer la simple représentation par chaque individu de la santé de sa collectivité. De cette manière nous trouvons les conditions d'une détermination de la santé dans la relation de la société vis à vis de son milieu physique (la société adapte et s'adapte à son environnement par la force de son industrie). C'est la raison pour laquelle la personne humaine en se civilisant cherche ses repères moins dans une idéologie (alibi du moi) que dans une écologie.
En résumé: l'être humain représente sa société - sa santé dépend des effets de l'industrie dans l'environnement.

Santé et écologie : Une définition du terme Écologie est certainement utile puisque vont en dépendre dès lors la morale et la philosophie de l'être. La coïncidence phonétique de l'écho logique est bienvenue, puisque les lois d'interaction sont à l'idée présente, centrales à l'Écologie. La science attribuée à l'interactivité s'appelle la cybernétique, c'est à dire la science des interactions et de leur contrôle entre l'industrie (les techniques et les machines) et la nature; la notion primaire des influences réciproques entre un organisme et son environnement, ajoute à l'environnement, avec toute observation humaine, le caractère propre à sa conscience, c'est à dire le symbole et ses conséquences mécaniques aussi nommé "travail". La notion d'Écologie qui en résulte contredit une réduction à la Nature et requiert au contraire une perspective industrielle.
Quant à la mesure à prendre de cette industrie, la Santé sera à chercher dans les lois d'intégration de la société dans le cosmos - sans que nous devions faire l'économie d'une si vaste échelle, puisque c'est à elle que nous apprécions la cause si minuscule, mais pourtant fondamentale, que représente la génétique, protéines, hormones etc... La santé humaine ne saurait plus s'évaluer sans l'acclimatation de sa chimie et médication à des dimensions planétaires.

La direction sociale sous la gouverne de la médecine, la psychiatrie s'établit dans cette condition qui mettent sur sa route la cybernétique et de la génétique.
	Dr William Théaux