Girl of the North Country
Well, if you're travelin' in the north country faire,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She was once a true love of mine.
Well, if you go where the snowflake storms,
When the rivers freeze and summer ends,
Please see if she's wearing a coat so warm,
To keep her from the howlin' winds.
Please see for me if her hair hangs long,
If it rolls and flows all down her breast.
Please see for me if her hair hangs long,
That's the way I remember her best.
I'm a-wonderin' if she remembers me at all.
Many times I've often prayed
In the darkness of my night,
In the brightness of my day.
So, if you're travelin' in the north country faire,
Where the winds hit heavy on the borderline,
Remember me to one who lives there.
She was once a true love of mine. |
La Fille du Nord
Si tu vas dans le pays du Nord
Où les vents frappent dur le long de la frontière
Parle de moi à celle qui vit là-bas
Elle fut jadis un amour vrai pour moi
Si tu pars quand la neige fait rage
Quand les fleuves gèlent et que l'été finit
Veille qu'elle porte un bon manteau chaud
Qui la protège des vents hurlants
Dis-moi bien, si longue est sa chevelure
Si elle coule et roule sur sa poitrine
Dis-moi bien, si longue est sa chevelure
C'est l'image que j'ai gardé d'elle
Je ne sais si elle se souvient de moi.
Bien des fois j'ai prié
Dans les ténèbres de ma nuit
dans la lumière de mon jour
Si tu vas dans le pays du Nord
Où les vents frappent dur le long de la frontière
Parle de moi à celle qui vit là-bas
Car elle fut jadis un amour vrai pour moi |
Ici le poète chante le sujet de l'Inconscient, d'une ode dont un autre
qui voyage au-delà du miroir lui donne l'occasion ; on reconnaît cet
autre-là dans l'adulte qui porte l'enfant au miroir.
Si la drogue rappelle cette image spéculaire, suffisamment le
caractère figé des éléments et son remarquable silence signent
l'espace virtuel
On trouve aussi le caractère redoublé de l'image, qu'à l'argument
d'un trait, la mémoire emploie. D'où la logique de l'analyse déduit que
celui de l'Inconscient que le sujet appelle s'il est un homme, est une
femme.
En demeure l'intime impératif : que ce sujet de l'Inconscient, mon
image spéculaire, se souvienne de moi qui n'aurait en face du miroir pour
compagnie que des esprits.
Ainsi le poète en appelle à toi qui puisse croiser l'espace virtuel,
puisque tu es l'autre déjà perdu dans l'amour sans retour de
L'a-phi du n'hors |