L'ALIBI d'O, 
qui fait l'I dans l'O
soit le Φ 

où  la Clinique après tout

 

Rappel

   La psychanalyse justifierait la manière dont Orphée aurait parlé .
Mais avant, ça le serpent qui se mordait la queue était probablement connu.
Jusqu'à ce qu'un serpent tordu, ou bigleux ou copernicien - voire élevé hors Thèbes -
se soit dirigé vers le centre .
Ainsi Lacan décrivit ou dénonça le transfert-contre-transfert comme un moyen terme de cette course au centre, laquelle, en ratage, revenait sur elle-même en un huit intérieur : 

  

 
    Lors de l'exposé détaillé de la fonction de la voix, j'ai indiqué le manque à quoi la voix du nouveau-né correspondait, tenant au fait qu'elle (cette voix de l'infans) ne comportait un élément, lequel présent dans celle de l'adulte et/ou sa mère. Il s'agit du formant, qu'on peut appeler un son réel et qu'on assimile aux voyelles. Incapable de former en son corps ce son, l'infans n'en a pas non plus le signe qu'en constitue son sphincter au niveau de ses projections corticales. Il ne peut donc l'intégrer neurologiquement tel que l'entendre pour y répondre. Il s'agit donc d'un manque en quelque sorte double: manque d'objet/sphincter et manque de possibilité de percevoir ce manque central.
    Si l'on cherchait à illustrer topologiquement cet    que le verbe chercherait, pour en garder l'insensé redondé : un vide sans objet ; on pourrait - hors clin d'œil graatical - dessiner une évitement d'anneau, renonçant (à l'inverse du huit-intérieur ci-dessus) à cerner son vide intérieur ; c'est pareille précipitation que dessine la lettre 'phi'.

   C'est échapper au huit intérieur du transfert qui s'en suit.

    On peut alors voir ou suivre comment la mère arrive néanmoins à correspondre à cette incommunicabilité essentielle.
   Elle le fait en fournissant à l'infans une image identique à lui-même - établissant par là les bases du moteur narcissique. C'est cela que je n'avais pas dit de façon détaillé dans l'exposé sur la voix : la mère prête à l'infans son image en quoi femme elle est semblable à l'infans vis à vis de l'homme. Je n'avais pas dit ça clairement car c'est quelque chose que beaucoup refusent d'entendre - et pour un exposé théorique il n'y avait pas lieu d'appeler un rejet. C'est différent dans le cas d'un exposé sur la clinique - car la clinique est concernée fondamentalement par ce rejet.

   Le rejet de la différence sexuelle est essentiel à la clinique. Il n'y aurait pas de clinique psychanalytique sans cela. Or pourtant, c'est simple à montrer que l'homme et la femme différent d'une manière qui situe la femme vis à vis de l'homme dans la position de l'infans inconscient du formant. Toutefois ce troisième chaînon que l'homme constitue ne trouve pas de semblable à faire un quatrième identique; ce qu'il peut faire, c'est relancer une chaîne de trois.

 

Fondation de l'exposé clinique :

 

L'infans tourne et retourne bredouille
au sujet de sa mère

Mais AU LIEU DU NARCISSISME

la mère répond d'un dit qu'est,
d'indiquer son manque en père,
son manquant père

là où elle est comme l'infans
au point homme

 

Espère en passant par le père, produire l'enfant
au lieu de bredouiller
muette à ce point

la mère ment
la mère mentant
la mère ment en est ce père


de sorte que de l'infans suive un enfant finalement

 

 

20030310 - 20030526
Dr William Théaux