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En vitesse, parc'que c'qu'on peut dire de l'anorexie, c'est maigre

 

   Il m'arrive de temps en temps d'écrire sur (ce) site certaines interventions que je fais, en certains forums - par exemple psychanalyse@yahoogroupes.fr et particulièrement parce qu'il interdit que l'on déplace hors-son-sein des extraits. Cette copyright attitude - copirate évidemment - cette propriétarisation de la lettre est d'une logique sans nom, mais s'explique du chiffre. Elle éclaire aussi pourquoi les pfffkanalytse, prétendus spécialistes de l'identité, se fichent, se désintéressent du mouvement qui s'engage - qu'on peut appeler puçation - par exemple dans les banques australiennes, ou les corps militaires où le personnel doit accepter l'implantation sous-cutanée d'une micropuce électronique pour demeurer sur le marché - bancaire ou militaire pour le moment (dernières nouvelles, testée sur une clientèle noctambule espagnole, etc...). L'idéologie de la gestion pfff tend à ce qu'on finisse par mettre une puce à chaque mot qu'on écrit. Cette propriétarisation du Signifiant correspond à l'Idéal qui s'affiche à l'Autre en raison du Code ; ce n'est donc pas une pensée idiote, mais elle ne s'éclaire qu'à l'ignorance de cette raison.

   C'est ainsi que les pfff font preuve de l'Inconscient. Mais cette inconscience de la raison de l'identité - aujourd'hui qui s'expose dans la négligence du puçage par les pfffkanalystes - s'est déjà vue dans la négligence des intellectuels, indifférent aux étoiles et triangles qu'on puçait aux gens en attendant qu'on industrialise leurs ADN. La collaboration contemporaine de la pfffkanalyse au système s'affirme au demeurant dans le révisionisme qu'elle entretient de l'histoire amarnienne accordé aux politiques. Ces vérités, ci-énoncées,  ne cherchent pas à modifier le cours de la preuve que les pfffy donnent de l'œuvre au noir - de la résistance ; il ne s'agit pas de la vaine analyse du transfert mais - à l'histoire ensuite de faire son oeuvre - elles détaillent le symptôme.

   Dernièrement le discours analysant de psychanalyse@yahoogroupes.fr s'est ratatiné encore, suivant l'affaire de puce que je viens de mentionner, et sur la scansion d'un message bombe - ce qu'un modérateur intercepta, avant de le jeter en pitance aux membres, somme toute en leur signifiant : je l'ai désamorcé, vous pouvez le manger ! ...?
   Pourquoi, autrement, aurait-elle dit  - mention que j'ose à peine faire puisque - comme je le disais à l'instant - ce forum est réglé par une convention de - je cite : "REPRODUCTION STRICTEMENT INTERDITE à l’extérieur" - mais que je risque parce que c'est surtout le banal "bon appétit" de tous les jours que je relate ici. Ce qui permet d'éclairer la suite que je relate aussi : la suite des messages à cette bombe se fit en une rafale voire une avalanche de messages sur l'anorexie.
   Je résume donc les étapes : la question de l'identité posée - la bombe appétit - l'anorexie supposée. Voilà ce qui nous est donné à analyser.

   Prenons nos pincettes et délicatement observons ce qu'on n'a pas avalé. La bombe était un extrait d'un texte, d'une bonne qualité littéraire qui accentuait fort l'émotion déjà produite par sa scène décrite de corps cramant dans un four crématoire. C'est une scène assez banale, de Bénarès à Los-Angeles mais qui, bien sûr est révoltante quand elle est celle d'un crime. Le mauvais goût en fait tenait surtout au "bon appétit" qui l'accomoda. Voilà ; nous avançons un peu sur l'analyse de ce symptôme.

   A ces éléments, comment s'articule et s'inscrit ce que la pfffkanalyse refoule ?
   L'identité est un acquis de l'humanité qui relève du Complexe d'Oedipe. Ceci étant admis, qu'Oedipe soit un mythe ou un personnage historique introduit une option majeure dans la théorie de ladite identité. Il s'agit de savoir si le corps individuel humain se rattache et correspond à l'identité (ou bien si l'identité de l'humain est une âme, un texte ou peut être une machine, et le corps corvéable, moralement esclavageable, suppressible etc..). Particulièrement, qu'on refoule le corps historique du complexe affecte l'identité collective d'une névrose (comme pour une personne qui refoulerait des parties matérielles de son histoire). La négation du corps est quelque chose qui correspond à la négation de la part génétique de l'hérédité - c'est à dire la négation du code, du chiffre du Signifiant - comme la négation du chromosome patronymique (Y) signifié par le Nom-du-Père. Cette négation est patente au rôle de la pfffkanalyse - d'une part cette négation est généralement motive la compulsion ou les crimes terroristes, ethniques etc.. et d'autre part son lien à l'anorexie (négation du corps) est très largement supposable.
   Nous avançons encore un peu sur l'analyse du lien entre l'identité, la bombe et l'anorexie.

 

   En continuant à zoomer, nous arrivons sur l'objet même, nous touchons à l'extrait. L'extrait, la bombe, qui fut délivré après mention des micropuces, traitait donc de la décomposition des corps dans un four. Or quelque chose s'ajoute au motif symptomatique de sa gestion par la censure, quelque chose en vérité d'énhorme comme on dit pour attirer l'attention.

   Cette énhormité, c'est que la même description d'une décomposition ici honnie a été faite par Jacques Lacan, un auteur spécialement révéré dans ce site. Pourquoi donc ses censeurs ont-ils/elles fait la fine bouche sur un message qui aurait pu être celui de leur maître? Vous comprenez que l'on arrive là sur un point très frétillant du refoulement ; d'autant que la description faite par Lacan était carrément plus dégoûtante ; il ne s'appuyait pas sur de la chair en ébullition mais en putréfaction, avec l'intention franche d'évoquer l'horrible de cette liquéfaction.

   Je ne crois pas que la seule raison, pour laquelle on a parlé si longuement d'anorexie soit parce qu'il s'agissait de grillade, tandis qu'on ne cuisine pas de sauce au pus. Le dégoût qui a été prescrit par le modérateur tient à ce que dans l'exemple donné par Lacan, c'est Oedipe qu'il décrit - le corps d'Oedipe dans un état que je n'aimerais pas répéter. On se rapportera donc au texte/séminaire de Lacan ; pour ma part ce n'est pas la pathologie qui me rebute, mais d'en mettre là où il n'y en a pas. Car la description donnée par Lacan est sans contestation possible, absolument et très objectivement  fausse. C'est cela qui est énhorme.
   On s'étonne que les disciples d'un grand scientifique ne relèvent pas une faute d'observation majeure quand il arrive à leur maître d'en faire. Et puis on comprends qu'il ne s'agit pas simplement de lustrer un beau pelage, mais en cachant une zone pelade de ce beau lustre on entretient plutôt qu'on en épargne, une maladie, qui correspond à ce fameux meurtre du père refoulé. Quand on le dit carrément, on dit que la description de la fin d'Oedipe, donnée par Lacan, est en contradiction absolue avec l'information dont il prétend se servir - relire Oedipe à Colone. C'est comme s'il y avait une planète rouge que le grand chef a dite bleue.

   Si l'on se réfère au mythe, Oedipe a disparu sans corruption - si on se réfère à l'histoire, c'est sous la forme d'Akhnaton qu'il a disparu de la même manière Moïse aussi a disparu sans corruption. Décrire la charogne à mouche à ces places, c'est soit une erreur, soit sacrifier à ce qui est bel et bien explicité dans Oedipe à Colone : une propagande fera description de la pourriture du roi déchu - et cette propagande - que sa fille Ismène rapporte du clergé de Thèbes etc.. - a pour fin de rebuter l'attention, la considération et la méditation sur le corps historique - c'est à dire officier quelque chose où l'on retrouve, entre ses draps sans miettes, l'anorexie, sa négation du corps et son corps disparu.. une belle condensation.

   Voilà donc un interprétation du discours pfffy - que seule entendra la personne qui avait posé la bombe. Elle l'entendra de la distinction entre faire semblant et être Semblant ; il s'agit là de l'enjeu qui succède à l'identification au phallus et/ou au Signifiant. En raccourcit, on pourrait dire que l'identité à la lettre se heurte au miroir et l'identification au semblant à la viande. L'Hermétisme est cet engagement où la lettre se lit dans le corps, en franchissant le semblant ou le spectre de la mort, jusqu'au chiffre. C'est pour cela par exemple que l'on pourra accuser la cybernétique des puces d'être une oeuvre alchimique comme la magie dénoncée de l'Inquisition. Or on ne pourra pas moins accuser la psychanalyse de ne pas avoir assumé le même engagement, puisqu'elle débute exactement avec la lecture de la lettre dans le corps. En effet, la psychanalyse a reculé sur le corps - elle ne veut pas prendre en compte qu'Oedipe soit un corps historique, refoule la scène primitive amarnienne, elle ignore les machines qui lisent et qui parlent etc... en cela est est devenue une pfffkanalyse, toute ratatinée sur le transfert, c'est à dire la solution narcissique de la mort.

   Comme l'anorexique, la pfffkanalyse.. où il n'y a pas de corps réel.

 

DWT©20050323121600

 

nb : je dis nettement ce qui partage la psychanalyse -- l'une qui participe à l'inconception de clones (en laissant la production dans le secret d'élites) et qui participe à l'inconsidération des puces (en préparant leur diffusion en masses - s'en préservant l'élite)  -- l'autre qui, pas d'un taire, mais d'inter - médiatrice - prêterait le sens de ces arcanes majeures de l'identité. Ce qui fait la valeur de la seconde, c'est sa portée, de toucher au Code, en quoi elle répond à ce que fait l'industrie dans l'inconscience. Cette intégration du code à la logique de la parole assume ce que de matériel la cybernétique et la biologie engagent, en quoi elle signale la science ; laquelle se prouve à la rencontre de l'astronomie, que j'annonçais avec une dernière page :  . Kepler, comme il se voit ailleurs de Bruno, montre les théorèmes dont la psychanalyse, renaissante en 1900, ne fait que formuler les premiers et peut-être les plus superficiels.
   C'est un combat d'arrière-garde qui ferait plus longtemps argument que le rêve reste privilège de la première - le rêve, oui, s'il s'agit de bien dire qu'elle est illusion, valeur d'illusion, prétexte d'une religion de la mort ; mais non celui que Freud aborde scientifiquement. On se souviendra pour indice du dernier livre de Kepler, comme on se souvient du dernier de Freud ; testament qui du premier s'intitule Le Songe/rêve, tout fait de sa topologie.

 

add : le mail d'annonce et de lien de la page au forum
-----Message d'origine-----
De : William Théaux [mailto:wtheaux@club-internet.fr]
Envoyé : mercredi 23 mars 2005 15:35
À : psychanalyse@yahoogroupes.fr
Cc : hermetisme2006@yahoogroupes.fr
Objet : [hermetisme2006] miâme miâme
   Le reprise du " Bon appétit ! "
http://fr.groups.yahoo.com/group/psychanalyse/message/32773
   ma convaincu de publier ce(s) page(s) que je songeais à retenir.
http://www.akhnaton.net/2005/htm/media/forums/20050322133600_construction.htm
   Elle expliquent (pourquoi on parle de) l'anorexie,
http://www.akhnaton.net/2005/htm/media/forums/20050319111600_anhorek.htm (ici-même)
   en relation avec la faute capitale qu'après Freud on entretient en négligeant l'historicité - voire la cause politique, hypnotique (voire son Psychologie Collective) ; elle est égale au peu de cas qu'on fait des corps humains qu'on massacre en masse, qu'on puce ou qu'on esclavagise.
   Cette explication fait un petit dossier sur le web, qui tire sa sève d'une réflexion théorique sur la pulsion et la résistance ; qui observe aussi dans la chronologie, l'histoire, comment le déplacement du nom/Signifiant (par exemple astrologues, astronomes) caresse de sa suggestion l'ésotérisme et la psychanalyse.