Annoncée par l'email ci-dessous, la page qui suit décrit, en parallèle avec Dan Winter les mécanismes qui nous introduisent à la génétique comme à l'histoire |
-----Message d'origine-----
De : William Theaux [mailto:wtheaux@club-internet.fr] Envoyé : jeudi 31 mai 2007 23:01 À : UNEFPE_MEMBRES@yahoogroupes.fr Objet : pour continuer avec une génétique évoluée
Dans un article qu'il a publié, Dan Winter mentionne notre
rencontre en expliquant à sa communauté que j'avais expliqué, bien
avant et plus largement qu'Ahmed Osman la triple identité d'Akhnaton,
plus tard connu comme Hermès Trismégiste.
J'ai répondu à cet article de Dan qui décrit l'hypothèse de
l'expression schizophrénique qui frappe la génétique lorsqu'il lui
manque une certaine donnée vitale - donnée vitale qui est contenue
dans un champ electrique de l'ADN selon Dan et/ou qui est
contenue dans une énergie dénommée libido selon la
psychanalyse.
J'y explique comment la thèse d'Ahmed Osman offre l'expression
caractéristique de cette 'schizophrénie' . Ce n'est pas Osman qui présente
ce trouble, mais sa thèse qui est celle du monde schizophrénique
selon Dan.
En bref, A.Osman déstitue la crédibilité chrétienne en suggérant que le personnage Jesus-Christ est imaginaire, une hallucination qui usurpe l'identité bien antérieure du fameux Toutankhamon - lequel, refoulé aurait fait retour dans l'histoire sous la forme hallucinée du messie chrétien. La page ci-dessous explique comment cette estimation osmanienne de Toutankhamon est équivalente à certaines estimations présomptueuses que la génétique propose quand elle s'engage dans des manipulations 'schizophrénes'.
DWT
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GÉNÉTIQUE & SCHIZOPHRÉNIE
Mes si réconfortantes journées avec Dan Winter [que
j'écris DanW], Valérie & Karole - et ce travail qu'il mentionne dans son article :
1er
lien www.goldenmean.info/recipeforschizophrenia
m'encouragent à aborder une analyse fondamentale concernant des
positions majeures que nous devons décider dans telle période cruciale de
l'évolution que l'espèce humaine aborde.
Le lien que DanW fait entre ADN & force de gravité est
remarquable - et peut-être si brillant que je n'ose en traiter à l'instant de
crainte que des lecteurs soient incommodés par cette intensité ; je voudrais
donc aborder ces choses par une considération à laquelle la culture classique de la
psychanalyse nous a familiarisé.
L'histoire se souvient de la scission qui frappa la psychanalyse,
entre Jung et Freud, indiquant une énigme centrale. L'un disait qu'une énergie
universelle constituait tout, l'autre disait qu'une telle énergie valait qu'on
la nomme - libido - mais qu'elle n'était pas tout ; elle était,
disait Freud, sexuelle.
Par la suite on s'empressa de comprendre que Freud disait que
l'énergie sexuelle était tout ! incompréhension commune mais effet de
résistance ; c'était couper court à l'énigme et
l'anéantir. Aujourd'hui, on peut revenir sur la question en rappelant que,
derrière la distinction que Freud cherchait à faire avec la libido, se cachait
un objet. Quel est l'objet drapé dans la chose freudienne ?..
L'objet du désir
Je vais à présent intercaler un propos qui
semble plus directement en réponse à l'article sus-cité de DanW
: la recette de la schizophrénie. Mon texte fera ainsi des va et viens entre deux registres ou niveaux qui doivent, à un point ou à un autre, se rejoindre. Nous n'aurons d'autant moins peur de ces interruptions et de ces sauts que nous examinons la question de la schizophrénie. La schizophrénie est caractérisée par un jeu de coupures et disjonctions mentales qui n'arrivent plus à se rassembler. DanW en trouve la présence dans la religion et particulièrement l'histoire monothéiste si pathologiquement caractérisée de conflits et désaccords au nom de l'unité et du Un. De Sumer à Babylone, Athènes, Égypte, Israël, Rome etc.. chacun pensent connaître l'unité de tout L'information qui a manqué à la constitution des divers monothéismes (Sumer, Babylone, Athènes, Egypte, Rome etc.. selon Dan) tient au primat refoulé d'un traitement génétique à leur origine commune (politique d'Enki, selon Dan). Un premier regroupement vulgarisé par Ahmed Osman a réalisé une bonne étape de leur réunification - mais il a omis, voire continué à refouler son élément essentiel. Il s'agit de la présence d'Oedipe dans l'agglomérat, dont DanW a perçu l'importance mais que Ahmed a éludé (Ahmed identifie Akhnaton à Moïse mais sans Oedipe, ni Orphée). DanW en a perçu l'importance car c'est seul ou mieux que les autres, que ce mythe d'Oedipe correspond à la mémoire du meurtre-du-père, c'est à dire ce Complexe qui oblitère la lettre, ou la mémoire d'Enki. Sans Oedipe et le Complexe de son refoulement, la liste des 'monothéisme divers' demeure sans cause, ni notion de ce 'meurtre' et encore moins de sa castration d'origine (Anu dévorant les testicules de son père Allalu, selon DanW) - on sait que Freud lui-même, l'entrevoyant seulement avec Moïse, avait cédé jusqu'à l'évanouissement en approchant ces précisions. J'ai précédemment traité des conditions possibles de ce
comportement constitué par la dévoration castratrice [L]
; ici je voudrais examiner un versant tout à fait différent, ou du moins
plus contemporain, de cette histoire qui remonte aux origines. Je voudrais examiner
ce qui, actuellement, constitue les causes et les effets de l'oubli
d'Oedipe dans la liste des nominations mythologiques rapportant l'histoire
d'Allalu-Anu-Enki-etc.. |
Reprenons notre examen de la situation d'un objet régi
par la libido avec la
psychanalyse de Freud - autrement dit l'objet du désir, le phallus, ou la
femme. D'autres objets que ceux du désir sont aussi régis par des forces ; la force de gravité dont
parle DanW a été mentionnée après qu'on ait découvert qu'il y avait, dans la
voûte céleste des objets.
Avant qu'on imagine la force de gravité on disait qu'il s'agissait, en l'espèce
d'objets, de luminaires
dans des sphères - mais on ne pensait pas devoir leur attribuer une nature physique,
matérielle. Pour commencer, c'est l'astronome Galilée qui a estimé et montré
que c'était des objets
bel et bien qu'on voyait dans les cieux. Autrement dit, on a pu penser avant
Galilée que Tout
n'était qu'anima mundi comme Jung pensait qu'à Tout suffisait une force
simple ; et on aura aussi pu penser, après Galilée, que l'univers comportait des
forces qui s'appliquaient à des objets, comme Freud pensait qu'une libido
complexe impliquait l'existence d'objets. Le seconde façon de voir a remporté
le succès que l'on sait et nous avons au moins marché sur la
lune. On voit donc
l'intérêt qu'il y a eu à penser l'espace en terme de force de gravité et
d'objets - et on peut supposer qu'un intérêt équivalent suscite qu'on pense
le psychisme en terme de libido et d'objets.
Il est possible que nous puissions bientôt marcher
dans un écosystème, plutôt que rêver dans une société de
consommation. Pourtant l'analyse du désir n'a pas encore brillé dans la nature
qui pâtit encore d'une gabegie du plaisir. C'est pourquoi nous reprenons espoir
quand DanW combine Génétique et Gravité. Avec cette suggestion que la libido
et ses objets puissent être relatifs à la Génétique, nous devons être plus précis sur notre description du
modèle psychique :
Le Chiffre de l'objet
Si nous scrutons avec attention la démarche proposée par
Galilée, on réalise que son idée d'objet (la matérialité des
luminaires) n'a eu d'efficace qu'à partir d'un
principe très différent, à savoir l'idée d'un centre de gravité.
C'est à partir d'un point abstrait ou mathématique, que l'objet
cosmique peut
être traité et conçu dans l'espace où opère la gravité.
La même chose
s'est passé en psychanalyse, ou c'est par le terme de semblant que
l'objet du désir trouve à quoi s'accrocher à l'énergie ou la pulsion
libidinale. Comme la force de gravité s'exerce sur le centre de gravité
d'un objet céleste - la libido sur le semblant des objets de la pulsion.
Dans l'histoire, Oedipe est un objet, une
personne physique. Ahmed Osman oublie cette désignation. Mais 'Oedipe'
porte la mémoire du meurtre-du-père et peut-être de sa castration. Foin de
cette omission, Ahmed déclare que la
personne physique de Jésus-Christ (au temps de Jules César) est une
invention ; il pense que Jésus-Christ est une hallucination
dans l'histoire. Pour l'expliquer il décrit Jésus-Christ comme l'alibi qui désigne la personne
préexistante et physique nommée Toutankhamon (du temps
d'Akhnaton). En se prétendant scientifique, Ahmed invite à
'oublier' l'imaginaire Jésus et à objectiver l'historique, voire
l'industriel Toutankhamon. DanW par ailleurs nous incite à porter notre attention sur le soleil pour donner sens à notre histoire génétique. Dans une vidéo, il fait une remarque de bon sens : " Les étoiles n'inventent pas la génétique (le génome) juste parce que c'est amusant ! Elles l'inventent parce qu'elles en ont besoin " fait remarquer DanW. Cette raison est du même ressort que Galilée déclarant que les planètes ne se déplacent pas parce que ça leur plait. De même que leur orbe répond d'une loi, une fonction scientifique de l'ADN est à trouver dans les étoiles. En oubliant Oedipe parmi les sumériens, babyloniens, égyptiens, israéliens, chrétiens, Ahmed ressemble à un astronome contemplant les luminaires du ciel nocturne pour faire une théorie sur les étoiles ; ce faisant, sa théorie omettrait que le soleil est une étoile ou inversement, que les étoiles sont des soleils. Cette astronomie affligerait les terriens d'une notion très faible de leur identité. Comme Jung ne comptant qu'anima mundi pour libido, en oubliant Oedipe Ahmed prive ses lecteurs - s'il s'agissait d'étoiles - d'un accès au soleil et finalement à toute l'écologie planétaire. On pourrait dire qu'en proposant Toutankhamon à la mémoire d'Akhnaton il est comme cet astronome nocturne qui ne connaîtrait que la nuit et proposerait la lune pour concentrer les lumières du monde. Évidemment, ce n'est qu'une comparaison, mais elle n'est pas si hardie, entre l'espace cosmique et psychique, d'autant que l'histoire des cultures a déjà montré semblable prévalence lunaire, même pour des motifs spirituels. Elle donne en tous cas une idée du gouffre de lumière qu'Ahmed Osman évite en oubliant Oedipe et refoulant l'histoire parricide et génétique éventuellement remontant à Enki. La métaphore lunaire illustre encore bien des domaines : cette représentation de l'Énergie par son reflet n'est pas quelque chose que la psychanalyse ignore, en constatant comment le symptôme facilement suffit à la satisfaction du moi (plaisir). Mais avec le semblant, comme avec Oedipe, centre de gravité du complexe historique de l'histoire génétique ou patrilinéaire, une énergie d'étoile est envisagée au centre du système planétaire, une source directe d'énergie aussi bien que la libido freudienne (désir) audit moi et mieux qu'au miroir de son symptôme. |
Admettons ou supposons que le terme 'Ka', très fondamental en
égyptien, que DanW identifie au champ électrique sanguin (KA/electric
field of blood) puisse également rencontrer la signification de libido
ou de ce que le lacanien appelle champ projectif.
Dans cette acceptation,
nous observons une remarquable coïncidence avec une autre expression primordiale
; il s'agit de 'El' dont DanW se saisit en terme de transition vortex
(EL or phase shift / translation
of vorticity ibid) et suivant quoi nous songeons à l'usage lacanien du point de capiton où le tore engage
l'objet (a).
Tore, capiton,
objet (a), vortex
et champs sont des termes sont très spécialisés
et difficiles à exploiter sans être technicien ; mais quelques images et idées simples peuvent aider à les entendre :
Les temps modernes ont vu de nouvelles optiques apparaître, avec
des outils mathématiques telle la topologie
- dont la façon de voir éclaire de
nombreuses sciences, comme la cybernétique, la physique, l'astronomie et, bien
entendu la psychologie - en l'espèce de la psychanalyse lacanienne. DanW
l'exploite dans la science génétique.
Au stade que la topologie a
atteint, elle s'exerce avec des modèles dont le plus en vogue est le tore.
On s'en fait une idée sans difficulté en songeant à un pneu de voiture, ou à
un sphincter. Les mathématiciens s'ingénient à inventer des tores sans trous
- ce qui produit des résultats intéressants ; on y arrive en concevant qu'un
trou de tore est un tore et en en ajoutant un troisième pour colmater ce qui
reste. L'observation montre que DanW et Lacan se servent du tore en termes
équivalents.
L'un et l'autre sont arrivés à la nécessité d'expliquer des transitions
de vortex ou des transferts par la formule de trois tores (pour
Lacan) ainsi que de trois vagues (ci-dessous pour DanW : " onde sur
onde > onde " ).
En aboutissant au Noeud Borroméen, Lacan, probablement, vise à décrire ce que DanW, de son côté appelle une compression de charge saisie par transition de vortex.
Je cherche peu, sur l'instant, à vérifier le
strict parallélisme, voire la superposition des énoncés de la psychanalyse de
Lacan avec la physique de DanW ; mais je les invoque tous les deux pour qu'avec
l'un comme l'autre, l'un avec l'autre, une même suggestion nous soit fournie
avec leur terme compression ou point de capiton. Ces termes, ou
encore charge, ou objet, voire libido, orgone,
indiquent quelque chose qui manque au discours universitaire (à la conscience
crépusculaire ou à l'industrie
destructrice de la planète) ; comme si c'était par faute d'objet que
l'université arrivait à subjuguer par ses réflexions
- ou dirait-on : à nous faire prendre sa 'versi' pour une lanterne ! C'est
cette lacune que la réminiscence historique par
le symptôme d'Osman montre mieux qu'ailleurs. Parce qu'il s'agit précisément
de mémoire - non pas seulement la mémoire de la mémoire (Moïse et la Lettre)
mais la mémoire de la mémoire de la mémoire, cette onde sur onde > onde
( " Wave on a Wave Waving " ) - que la retrouvaille de l'identité
d'Akhnaton par les archéologues, historiens et psychanalystes modernes, la
retrouvaille d'Hermes Triple-Magister, Trismegistus, offre à son flanc
le reflet lunaire que présente Osman.
Ce que Osman oublie, omet, refoule, c'est le corps de charge, le
point-de-capiton
qui permet à Akhnaton d'être Moïse. Sans le comptage de ce corps, de cette
charge, prendre Moïse pour Akhnaton, c'est comme prendre la lune pour le
soleil.
Du coup où il escamote Oedipe, Osman rate la compression ; il place un faux-semblant au lieu
du point de charge vitale. Du coup où il
refoule Oedipe, c'est à dire le point de passage de la génétique, il ignore
l'histoire du nom-du-père, Enki selon DanW. Osman opère comme le généticien qui
ignore la vérité du génome et traite de faux-gènes. Omet le centre
de gravité, le point de charge Oedipe, il
ignore le semblant Jésus-Christ et se
précipite sur le faux-semblant
Toutankhamon.
Une génétique désaccordée, dysharmonique est équivalente à la
simplification Akhnaton-Moïse qui s'écrit comme deux anneaux noués,
paranoïaque.
On comprend qu'Osman décrive une paranoïa
en voyant Jésus-Christ apparaître comme une hallucination à la place
de Toutankhamon - car Toutankhamon est, lui, à la place d'Oedipe dans l'optique
lunaire d'Osman, comme la lune à la place du soleil. Si l'on
conçoit que les gènes actuellement constituées par la génétique aveugle aux
lois signalées par DanW, peuvent être nommés des gènes idiots (idiot-genes
versus selfish-gene) - ces généticiens font de
même : ils décrivent une paranoïa en prétendant que la compression de
charge est une hallucination à la place du gène manipulé de leur
industrie - car ce gène-idiot de nos généticiens est, lui aussi, également,
à la place du syndrome de compression que DanW invoque.
La bévue d'Ahmed Osman n'est pas due à une faute ou un manque d'intelligence. Au contraire ! sa conception - que l'on peut qualifier de lunaire suivant la métaphore précédente - fait appel à une fine ruse de la pensée que l'on trouve à l'explication de la paranoïa, ou de la schizophrénie :
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DWT@20070531223800