1) théorie (psychoanalytique) et 2) pratique (hermétique) 
Tout 2 suite ; Volonté et Objet

Page précédente

 

 
 
-----Message d'origine-----
De : hermetisme2006@yahoogroupes.fr [mailto:hermetisme2006@yahoogroupes.fr]De la part de hal
Envoyé : jeudi 1 septembre 2005 00:38
À : hermetisme2006@yahoogroupes.fr
Objet : Re: [hermetisme2006] ah ! lait de vaches !

j'aime beaucoup voler ici, dan aciéreux qui je suis, mais j'attends toujours l"hermes, et les vaches du soleil 
pourquoi êtes vous Dionysos ? !

 

 

   Cher hal,

   J'ouvre une nouvelle page de travail - au titre de Volonté et Objet, qui continue Volonté et Savoir, sachant que sous la distinction p-q illustratif de l'invertournement que nous étudions, nous poursuivons la même étude qu'illustrée par Lacan de la rotation du schéma Kantien-Sade (fig.1 : le '*'):


fig.1

   Or nous avons aussi l'indice, par les attenances hégéliennes de Lacan, que nous parlons aussi de l'aliénation, bien décrite par Marx dans son texte sur la religion (où l'être humain s'inverse dans le dieu de sa projection - cet 'homme' qui s'in-spire d'un I (Idéal) 'eux' tandis que Noüs s'homme un eux neuf). Le tournement qui s'ajoute donc à l'inversion déjà mentionnée par Marx, consiste à introduire le concept de la Pulsion (psychanalytique) dans la théorie économique du marxisme.
   Nous sommes ainsi prêts à indiquer, je crois une étape essentielle ; si nous reprenons notre schéma de base (de l'inhibition active), là où nous avons repéré le principiel
p-q, se place ce que Marx appelle l'objectivation dans sa formule du travail.


fig.2

   Je le dis tout de suite - pour rallier l'attention : l'objectivation dans le travail est le motif de la souffrance selon Marx. Comme nous avons au programme de la préparation du colloque 2006  la souffrance ; voilà donc ce sur quoi je me baserai.
   Mais je précise avant de continuer - parce qu'on m'a dit que ce n'était pas simple, pas clair, pas pratique ; d'un schéma qui rassemble l'attention :
cette objectivation peut être située dans les schémas, dans l'occasion qui rassemble p & q comme question et pulsion, où l'on voit l'objet questionné et mis en cause, s'objectiver, c'est à dire se hisser (a*a) au niveau du Signifiant, en poussant la volonté (V->V)) à se faire savoir ; voici donc ce qui tourne aussi bien que la terre (fig.4):


fig.4

   N'est-ce pas clair ? et très avantageux ? en ralliant la pulsion à l'économie politique, ne montrons-nous pas combien pensable se trouvait la requête de Freud d'associer la psychanalyse à la psychologie collective ?
   Nous aurions donc, ici à gauche sur la fig.4 l'indication d'une place (à gauche,
p-q) où la souffrance aurait lieu et/ou l'objectivation (issue de la nature, de la matière premières, la formation d'objets) également.
   Ensuite, toujours selon Marx, ou Hegel, nous avons ce
Sc qui renvoie à la dépossession - pour se conclure en propriétarisation, c'est à dire l'intension de restauration du vide crée par l'extraction première (de l'objet de la nature), comme le Capital compensant la dépossession de la plus-value. A nouveau nous voici rendu à des choses si concrètes que l'on s'entend déjà demander de parler de manière moins abstraite... (s'il faut prouver qu'objectiver la nature la perd).
   C'est le moment pour la psychanalyse de fournir son apport considérable à une industrie de la nature qui ne sait plus comment ramener son commerce à l'écologie. Car la logique que la psychanalyse déchiffre de la sexualité - puisque cette science décrit ce qu'il advient de ce que du corps du fils un objet soit issu par un sphincter dont le corps de la langue maternel n'est pas pourvu - décrit comment l'objectivation de la matière première revient à une place (
c fig.2) où rien ne répond,.. au point que la notion de vide n'ait que la prescription de la mort pour expliquer son faux témoignage (voir le modèle/Kant à l'origine de l'exercice).
   C'est tellement simple que seul le fait que l'image de la mère habille par conséquent l'idée de la mort, explique qu'on ne sache le comprendre .

DWT 20050904022500

 

 

 

 

-----Message d'origine-----
De : hermetisme2006@yahoogroupes.fr [mailto:hermetisme2006@yahoogroupes.fr]De la part de hal
Envoyé : lundi 5 septembre 2005 08:39
À : hermetisme2006@yahoogroupes.fr
Objet : [hermetisme2006] 'elle n'est pas là', disent les Zombies (...le dit vise un vide...)


cher William

(je reprends 'c)' de la page ici:

http://www.akhnaton.net/2005/htm/medcc/psy/20050803104055_Volonte-et-Savoir.htm

ou tu m'as ecrit:

 

  c)  Dans ta description d'une extraction hermétique, on ne peut pas ne pas penser à Castor & Pollux extrayant Simonides, et (du fait de leur absence ; puisque Simonides sortant à leur invitation ne trouve pourtant personne dehors qui l'attende), à la situation analytique, avec l'analyste & l'analysant, respectivement comme 'Génie de la mort' et 'Antinoüs' (deux autres noms traditionnels pour Castor et Pollux) - ainsi donc à cette relation décrite à l'ASG/HGA & la nomination également. Ton lapsus "Pas ça.." au lieu de "Par ça.." correspond bien à ce point d'ambiguïté où la première objectivation conditionnelle passe au degré de la pulsion.
   Un sujet divisé (Se/c) prend corps ici, qui va suspendre sa volonté au chiffre du dé qu'il a lancé du godet de la pulsion.

 

oui -- après l'avoir secoué un peu, en façon répétitive (inhibition active de la lancement... et puis oops c'a y va -- de la coupe hors) --

et, avec  'c'  là, je me retourne à

 

~*~*~*~

 

1. Simonides et les Dioskuroi ('garcons de dieu'):  Castor et Pollux, les jumeaux, dioskukloi, 'deux orbes', 'dieux yeux'...

On les trouve dans le poéme que Simonides a fait pour le banquet du Roi Scophas.  Pas au banquet meme, mais symboliquement, dans le poéme, comme symboles.  Mais parce que Simonides a seulement chanté au sujet de Scophas lui-même pour la moitié de la poéme, Scophas le paye seulement la moitié, et lui dit: "Cherches l'autre chez les Dioskuroi -- peut-etre ils te la payeront!"

Et alors un homme vient de l'exterieur, et dit que les Dioskuroi y attendent Simonides.  Mais quand Simonides va dehors il ne trouve rien.  Ils ne sont pas là (-- ni dedans que comme symbole (ideal du moi) et ni dehors que comme imaginaire (le moi ideal).

Et alors le toit tombe sur le banquet, et Simonides se trouve seul avec la moitié de son salaire, et sa mémoire.

 

:-o  (deux a nulle) o-:

 

et, à l'hors encore:

 

 

2. quelques pensées et questions de pluss  en brouillon, embryon

 

De la volonté à l'a vide, et de l'avide à la volonté.

 

DWT:

   La révolution, que Marx n'a pas encore réussi à atteindre, aura-t-elle lieu, des enfants et une fois que la relation de 'p' à 'c' (de plusion à castration pourrait-on dire très succinctement) sera éclairée ? Est-ce ce que nous commençons à tisser comme démonstration ? A ce point, je ne vois la volonté, pas mieux approchée qu'indiquée par Sb : un signifiant d'un autre ordre que S2 - que Lacan aura appelé 'un signifiant nouveau'. La volonté ne saurait effectivement s'affirmer que d'un signifiant nouveau...

 

oui -- la volonte se trouve toujours face au vide, à nouveau,  et y est toujours prete à s'affirmer d'un signifiant nouveau, et ou, plutot elas, à se nier pour un symbole vieux ... symbole de passe-volonte:  maintenant appelé capital:   -- la compensation pour la castration, pour l'alienation de l'objet de la volonte

(...  je pense a W Reich, et sa 'democratie de travail' -- le travail:  c'est l'operation de la volonte, non?)

et puis a l'objectivation dans le travail

 

http://www.akhnaton.net/2005/htm/medcc/psy/20050901104555_Volonte-et-Objet.htm

   Je le dis tout de suite - pour rallier l'attention : l'objectivation dans le travail est le motif de la souffrance selon Marx. Comme nous avons au programme de la préparation du colloque 2006  la souffrance ; voilà donc ce sur quoi je me baserai.
  
Mais je précise avant de continuer - parce qu'on m'a dit que ce n'était pas simple, pas clair, pas pratique ; d'un schéma qui rassemble l'attention : cette objectivation peut être située dans les schémas, dans l'occasion qui rassemble p & q comme question et pulsion, où l'on voit l'objet questionné et mis en cause, s'objectiver, c'est à dire se hisser (a*a) au niveau du Signifiant, en poussant la volonté (V->V)) à se faire savoir ; voici donc ce qui tourne aussi bien que la terre (fig.4):


fig.4

 

et l'objectivation, suivi de depossession et proprietarisation (schema 'N'?), avec le capitale comme compensation pour la castration semblant, symbole pour la seme-blanc --:  ca se produit dans la dialectique du maitre et l'esclave --

on peut penser aussi a autre chose ici -- un peu choquant peut-etre, qui nous tourne aussi bien que la terre (et meme nous invertourne peut-etre!) -- grace a Freud et Lacan:

l'homme donne de son capital (seme-blanc) a la femme pour qu'elle produit un objet, dont il l'a dépossèdé et s'a pro-pere-tarisé, signifiant l'objet avec son Nom du Pere ou non dupes errent...

(en l'invertournant encore:  scophas donne de son capital a simonides, 'making him his bitch', comme dit la langue vulgaire de la dépossession de la volonté (--> travail objectivé) d'un autre:   mais ne que par la moitie (par 'Antinous'? -- et/ou par 'Genie de la mort'? ... :-o ?)

(les deux a nulle -- trouve t'on un troisieme sphinxe dans le larynx?  pour que faire les trois annules de borrome...)

 

 

3.  l'histoire de Jaime-me...

 

Avant que je commence mon analyse de l'histoire de Jaime (J), quelqu'un/e que j'ai connu comme ami/e depuis 1973, je dois dire quelques mots au sujet du Wiederholungszwang (la contrainte de repetition -- fort-da, dé godet, etcetera):

 

si on couple la pulsion avec l'inhibition active, ca produira une forme de bégaiement:  de repetition:  cela s'oppose en quelque sort, ou est au delà du 'principe de plaisir' -- la repetition evite toujours la satisfaction.

et le soi-dit Todestrieb (pulsion pour la mort):  ce grand Witz (ou lapsus?) de Freud, est-ce de la repetition, condamne a l'Entropie, ou de la principe de plaisir, qui trouve la satisfaction parfaite dans la mort?  ... repetition comme principe de la vie?  dioskuroi effroyants, jeu de dés jetés...

 

Quand je l'ai rencontré la première fois J était male, avec un autre nom.  En 1991 il s'est chirurgicalement changé en 'femelle', après avoir vécu comme femme pendant plus d'une dixaine d'années...

 

... et la je m'arrete pour l'instant -- pour dormir, et rêver peut-être...

mais je reviendrai

a bien thot

hal