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Examen zététique d'AMO-2

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version courte et miroir du forum version plus longue en vis à vis de mes propositions courtes
Posté le 19/11/09 à 05:59 #2383 
Cajypart

Mouais...
Encore une tentative de faire de l'Histoire avec "l'outil" de la psychanalyse...
Le problème est que l'Histoire ne peut se passer de sources factuelles.
Et la psychanalyse est très contestable sur le plan de la crédibilité scientifique.
Pour que ce genre de thèse commence à être intéressante, il faudrait que des preuves factuelles viennent corréler les hypothèses de la psychanalyse.
Ce qui n'a jamais été réalisé.
Velikovsky s'y est essayé et les faits ont enterré sa théorie.

DWT, vous considérez la psychanalyse comme un outil scientifique valable, ce qui n'est pas forcément admis par tous.
Vous portez une crédibilité aux travaux de Vélikovsky, ce qui n'est admis par personne.
Vous proposez une théorie historique ne reposant que sur la psychanalyse, ce qui n'a jamais été réalisé par personne avec succès, ce qui attend donc une preuve factuelle mais n'est manifestement pas ce qui vous intéresse le plus.
Tout ce qu'on peut dire de votre théorie, c'est que c'est plausible, rien de plus...
Des théories plausibles mais fausses, il y en a un nombre qui n'est limité que par l'imagination.
A une affirmation exceptionnelle, on demande une preuve exceptionnelle.
C'est bien à vous de démontrer votre théorie, pas à nous de l'infirmer.

Posté le 19/11/09 à 08:12 #2386 
DWT

Génial cajypart, (#2383)

On prendra si vous voulez vos leçons phrase par phrase
" Le problème est que l'Histoire ne peut se passer de sources factuelles. "
Ca c'est exemplaire.

Nous sommes en situation, depuis de nombreux siècles de faire de l'Histoire en grand manque de soruces factuelles. A partir de 1900, l'égyptologie, une branche de l'archéologie (le factuel du factuel) met à jour la scène amarnienne. Du coup, un bond en avant est provoqué dans l'Histoire par cette apport factuel. L'Histoire en prend acte et..

pom pom pom pom.. le problème arrive. Mais surprise ! quel est-il ? il s'annonce :
Le problème est que l'Histoire ne peut se passer de sources factuelles.

C'est tellement génial comme preuve que.. on découvre un problème, oui.. : un problème psychologique, que je laisse mâchonner ça pour qu'on en goûte tout le sel.

Ensuite je passerai à la seconde phrase. Merci,

DWT

Posté le 19/11/09 à 10:10 #2389 
yquemener

Cajypart écrit:
Vous proposez une théorie historique ne reposant que sur la psychanalyse.

Ca me parait vrai et ça me gêne. En effet autant je suis d'accord pour dire que la psychanalyse peut donner des pistes intéressantes et des hypothèses inédites, autant il me semble hasardeux de ne pas chercher à les justifier par des faits historiques et archéologiques. 


DWT écrit:
En d'autres termes et un peu caricaturaux mais qui répondent à la question " Quels éléments permettent de faire de A=O une hypothèse préférable à "A différent de O" ? " la psychanalyse répond : si tout prête à ce que A soit différent de O, cherchons ce qui pousserait à refouler A=O ?

Si tout prête à croire que A soit différent de O, est-il nécessaire d'avoir une raison de refouler A=O autre que l'intégrité intellectuelle ?
Une autre question, tout aussi valable : pourquoi refouler A#O ?


DWT écrit:
Ce que Yquemener formule " S'agit-il de dire que c'est l'histoire d'Akhénaton qui nous est racontée au travers d'Oedipe ? Ou simplement que ces deux histoires renvoient à un même archétype ". Je l'ai traité précédemment en rappelant que le souvenir d'un grand-père défunt n'empêche pas qu'il ait existé - bien au contraire ! mais la raison réclame encore qu'il puisse y avoir des idées de grand-père en nombre indéfini ou au contraire sans qu'il n'y en ait jamais eu.


Oui mais le souvenir d'un grand-père résistant et courageux, n'empêche pas qu'en réalité le grand-père ait-été un collabo et un lâche. Il se peut même que je mélange le souvenir d'un grand père et d'une autre personne de sa génération, que j'admire. Tout ça en deux génération. On a au bas mot 500 ans entre Akhénaton et Oedipe, la fiabilité du souvenir dans ce cas là est plus que douteuse, surtout s'il est oral.

Ajoutez à cela que Sophocle, si on parle bien du même, était un dramaturge et avait à ce titre une grande liberté d'interprétation. Il ne s'agissait pas d'un historien retranscrivant le plus fidèlement possible un mythe. Il a nécessairement inventé un grand nombre d'éléments, d'événements et de mise en scène.

C'est vrai que vous ne sortez jamais du champ de la psychanalyse. Je dois vous avouer que quand vous écrivez un paragraphe entier sur ce que pensait ou refoulait Freud ou Velinsky, je le lis en diagonale... Ca m'importe assez peu ce que X pense sur Y quand j'étudie Y. 

Au final j'ai l'impression que vous vous échinez à prouver que "On a le droit de penser que A=O=M", et... ben oui, on est en démocratie, vous pensez ce que vous voulez, vous pouvez même défendre une telle thèse devant un public scientifique, mais eux en revanche ont le droit de ne pas accepter cette hypothèse sans preuve historique ou archéologique. 

Pour accepter une preuve psychanalytique sans appui d'éléments archéologique, il faudrait que la psychanalyse de l'histoire ne fasse quasiment jamais de prédiction fausse. Même si je veux bien que la psychanalyse ait quelque mérite, c'est au mieux une science jeune. Affirmer qu'elle ne s'est jamais trompé quand elle s'est penché sur l'histoire, j'en doute sérieusement.

Posté le 19/11/09 à 15:48 #2417 
Cajypart

DWT écrit:
Génial cajypart, (#2383)

On prendra si vous voulez vos leçons phrase par phrase
" Le problème est que l'Histoire ne peut se passer de sources factuelles. "
Ca c'est exemplaire.

Nous sommes en situation, depuis de nombreux siècles de faire de l'Histoire en grand manque de soruces factuelles. A partir de 1900, l'égyptologie, une branche de l'archéologie (le factuel du factuel) met à jour la scène amarnienne. Du coup, un bond en avant est provoqué dans l'Histoire par cette apport factuel. L'Histoire en prend acte et..

pom pom pom pom.. le problème arrive. Mais surprise ! quel est-il ? il s'annonce :
Le problème est que l'Histoire ne peut se passer de sources factuelles.

C'est tellement génial comme preuve que.. on découvre un problème, oui.. : un problème psychologique, que je laisse mâchonner ça pour qu'on en goûte tout le sel.

Ensuite je passerai à la seconde phrase. Merci,

DWT


Pourriez-vous vous faire comprendre?
Je parle dans des phrases simples sans le moindre second degré ou sous-entendu, peut-être devriez-vous essayer.

Posté le 21/11/09 à 12:24 #2518 
DWT

J'ai essayé de faire un article type " faut le lire pour le croire ! " qui répond aux doutes de yquemener et cajypart
http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#20091121111400

Je prie instamment de ne pas voir dans ma description développée  de simples faits de lecture ( http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#20091121121000 ) une quelconque visée dépréciative (bien au contraire, je découvre un matériel très fécond à la démonstration de certains faits) ; ainsi cajypart - je le lui demande en toute l'humilité et en appelant à sa compassion s'il le veut bien ; qu'il me réponde par oui ou par non à la question qui suit :

J'accuse réception de votre Posté le <19/11/09 à 15:48 #2417 Cajypart> ; vous me dites que vous ne me comprenez pas et vous parlez de phrases simples ; comprenez-vous cette phrase ? : " Nous sommes en situation, depuis de nombreux siècles de faire de l'Histoire en grand manque de sources factuelles. "

Merci,
DWT

 

message intercurrent

Posté le 21/11/09 à 09:56 #2509 
nans1906

C'est juste une petite réflexion comme ça, mais je trouve que ça fait trés "maçonnique" comme thése.

Posté le 21/11/09 à 12:27 #2519 
DWT

Bonjour nans1906#2509

   Je ne connais le maçonnisme que de l'extérieur (ce que les historiens et faculté en disent) ; j'ai été contacté et je les ai approché. Je fus donc quelque temps vice-président d'une Société de Psychohistoire française rattaché à l'Institut de Psychohistoire new-yorkais. Je comprenais à l'époque que le maçonnisme était très concerné par l'histoire amarnienne ; on me demanda en France d'adhérer à une loge, je déclinais l'invitation, sans préjugé mais par principe ; on me répliqua " mais tu vas tous nous enterrer ! " - espérant que je n'enterrerai jamais que des morts je me suis éloigné ; le maçonnisme semble depuis toujours vivant. no prob.

   Ma connaissance universitaire du maçonnisme est d'origine Warburg Institute, Royal University of London que je fréquentais une année (1991) pour vérifier certaines hypothèses et apprendre (beaucoup) sur le Rosicrucianisme qui semble être une branche plus ou moins parente du maçonnisme. Plus tard ayant continué mes recherches aux USA j'ai constaté que le Rosicrucianisme prête une extrême importance à Akhnaton - particulièrement une loge importante (AMORC - vous priant de croire que le AMO de ma thèse n'a rien à voir avec le AMO dans AMORC) de la côte ouest qui déclare sans ambiguïté Akhnaton pour fondateur. C'est dire à quel point les attaches sont probablement fortes.

   Outre les travaux du Warburg qui, eux, plongent dans l'histoire antérieure à la Renaissance, je n'ai pas d'autres notions sur le terrain des loges (excepté E.Shuré, StY.D'Alveydre et Fabre d'Olivet - auteurs signifiants en leur temps)

   Si vous faite attention à ce que j'écris, " comme ça " - vous constaterez que ma démonstration se fait exclusivement de l'histoire de la psychanalyse et de l'égyptologie - la première observant le mécanisme de pensée - à savoir tel que la pensée réagit à l'introduction de la seconde apportant ses données factuelles. Ces deux action (égyptologie) et réaction (psychanalyse) pour l'examen du/par le doute (qu'on nomme zététique).

DWT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

En c'zététique on aime les faits et en fait..

 

   1) AMO constitue la réaction à l'introduction de données factuelles dans nos notions historiques de fin 19em siècle.
   Fournies à l'Europe du début du 20em siècle, ces données factuelles - qu'on peut désigner comme la (découverte de) scène amarnienne - n'ont d'abord durant un siècle au moins, rien changé aux notions historiques préalables.
C'est un premier fait.
   2) Un second fait est la seule réaction dans le domaine culturel. Elle eu lieu en l'espèce de la psychanalyse, qui naquit à cette époque et qui, presque in status nascendi prit acte de ladite scène. Subsidiairement on observe que cette réaction maintint le status quo des notions préalables. Cette méthode des mains de Freud visant à signaler une influence de la scène amarnienne ne produisit qu'une sorte de thèse avorton.
   3) Une troisième étape est donc attendue, succédant à une découverte (donnés factuelles nouvelles), puis au temps donné à sa réaction éventuelle (réaction ou pas de réaction). Il s'agit de l'observation de ladite réaction - ou de son absence selon les cas. Lorsqu'une introduction nouvelle ne change rien, elle suggère l'inhibition (qu'on appelle en réaction la résistance) qui paraît à l'introduction d'une nouveauté. Le 20em siècle en ferait la démonstration ; la psychanalyse xonsituerait l'inhibition des conséquences d'un apport de nouvelles données factuelles dans l'histoire.

   Ceci étant dit : je viens aux dernières nouvelles et saisit l'opinion la plus récente qu'on me transmet en objection à ce que je dis : yquemener#2389 : " Affirmer qu'elle (la psychanalyse) ne s'est jamais trompé quand elle s'est penchée sur l'histoire, j'en doute sérieusement ".
   Hum, hum.. (je m'éclaircis la voix).. Ce que je suis en train de soutenir, c'est que la psychanalyse s'est trompée quand elle s'est penchée sur l'histoire.
(je viens à l'instant de le résumer et c'est ce qu'expliquaient mes messages antérieurs)
   Hummmm.. je bois un verre d'eau.

   Bon.
   Il va falloir y aller tout doucement tout doucement.
   J'ai dit que je répondrait phrase après phrase à cajypart ; je passe donc à la suivante. Après son exquise répartie
(au fait qu'on apporte des sources factuelles, cajypart répondant : ) : " le problème c'est que l'Histoire ne peut se passer de sources factuelles " , précisément (#2386) - il poursuit : " Velikovsky s'y est essayé et les faits ont enterré sa théorie ".
   Ce second coup de plomb est ultérieur à l'exposé
DWT#2180 que cajypart n'a peut être pas eu le temps de lire. Mais je suis prêt à concevoir qu'il ait lu ce rapport des 'mouches' aux météorites et des entretiens avec Einstein et l'ait absolument dénié - à l'instar dire que " une crédibilité aux travaux de Velikovsky n'est admise par personne (cajypart#2383) " qui est à lui seul un témoignage fabuleux - puisque les oeuvres de Velikovksy ont fait scandale universitaires parce qu'elles étaient best-sellers populaires (c'est moi qui souligne la dénégation).

   Je reviens à yquemener ; et repasserai ultérieurement à la troisième phrase de cajypart comme je me suis promis de le faire. Je reprends en attendant la première de yquemener en #2389 car il suis et répète exactement la dénégation (voir#2386) qui dit " il me semble hasardeux de ne pas chercher à les justifier par des faits historiques et archéologiques " ; yquemener écrit cela en réponse à l'introduction des faits amarniens historiques et archéologique en vue de justification des hypothèses.

- intermède ; scènette de boulevard -

   Ces dénégations sont des phénomènes de violence intellectuelle. Dans certaines officines on entend :
- Je t'ai dit de dire que la vie est belle
- La vie est belle répond l'autre.
Paff (bruit de giffle)
- Tu ne comprends pas ce que je dis , répète " la vie est belle"
- La vie est belle
Paff etc..

- fin de l'intermède -

   Ensuite, toujours (toujours yquemener#2389) au paragraphe suivant, la dénégation atteint le mot à mot ; ainsi succèdent aussi proche qu'en deux lignes successives :
-
(l'un qui dit) :  tout prête à ce que A soit différent de O..
-
(l'autre qui réplique) :  pourquoi refouler A différent de O ?

   Nous observons donc à l'instant avec une précision exquise [expression médicale] un problème psychologique dont le premier effet est d'occulter pratiquement toute possibilité de travailler.
   Quand au paragraphe qui suit encore
(toujours yquemener#2389) réplique qu'il peut mélanger des souvenirs de grand-père ou autre personne.. il ne 'réplique' pas - c'est une dénégation - il _répète_ exactement ce que je dis. Il répète ce que je dis en prétendant qu'il le nie !
   Et lorsqu'il écrit que " Sophocle a nécessairement inventé un grand nombre d'éléments, d'évènements et de mise en scène " il dénie en termes absolus que le remarquable soit que ces éléments et évènements inventés coïncident exactement, jusqu'au plus minutieux détail, avec ce que l'archéologie - la donnée factuelle - a découvert. Sophocle avait trouvé tous les numéros gagnants ! quel joueur !

   (évidemment cette dextérité, pareil coup de maître boost considérablement l'intelligence de ce que peut transmettre une tradition orale et/ou par temples et enseignements secrets de tradition pré-sophocléenne - à moins que Sophocle ait quitté son corps en rêve lucide etc.. ou le doigt de dieu dans l'oreille - très à la mode en ce moment ).. réflexion que j'ai mise entre parenthèse car l'actualité n'est pas à l'effort intellectuel. Heureusement que yquemener l'explique et que je ne l'invente pas : " il lit en diagonale ".." ce qui  lui importe assez peu " (sic).
   Cependant je préfère être convaincu que nous ne sommes donc pas face à un déclin de la pensée - et que tout au contraire, devant une autre démonstration que nous sommes confrontés à un problème psychologique de dénégation et/ou refoulement (qui indiquent que ça pense).
   Au crédit de cette observation, par la petite expérience et témoignages présents et au vu de l'absence de réaction culturelle à l'exposition des faits amarniens au début du 20em siècle on peut comprendre comment durant un siècle, toute élaboration d'une restitution de l'histoire a pu être abolie d'une simple diagonale collective.

 

 
Posté le 21/11/09 à 13:05 #2520 
marcel

Complexe d'œdipe... Refoulement....
Vision psychanalytique de l'Histoire à travers ses « histoires ». Pourquoi pas ? 
Mais la question essentielle pourrait bien être « Que vaut la psychanalyse ? 
Jusqu'ici la réponse scientifique est plutôt « réservée ».

Cependant ça pourrait être un jeu de ...l'esprit . Et de ce point de vue, à l'instar d' Yquemener je trouverais ça....divertissant. Mais on peut aller loin. Très loin. Trop loin quelques fois.

Je veux bien que la psychanalyse ,sur la relation de l'enfant à la mère, se serve de l'histoire d'Oedipe et de Jocaste pour expliquer ce qu'elle appelle un complexe. J'ai plus de peine avec le « feed back » qui partant du complexe d'oedipe* psychanalytique ( qui reste à démontrer ) cherche un lourd secret de famille enfoui sous les ruines de l'histoire.

Peut être que le non dit n'est là le plus souvent que parce qu'il n'y a rien à dire ? 

Marcel

* Figure sans doute- en plus - mal choisie. Oedipe ne connaissait pas sa mère et Freud s'est servi de cette fable pour illustrer ce désir inconscient qui existerait chez l'enfant humain pour une mère qu'il apprend à connaitre.
Ca ressemblerait d'avantage – selon moi – à la mise en place de ce que Cyrulnik appelle l'attachement ? 
Cependant l'image est jolie et tentante... Jusqu'à la crevaison des yeux qui symbolise le refoulement ...Mais, c'est une autre histoire.

Posté le 21/11/09 à 22:18 #2532 
DWT

Bonjour marcel,

   Un acte manqué m'a fait uploader la page & article " Si la psychanalyse est une inhibition " en cours d'élaboration - quoiqu'en fait son élaboration était finalisée.. je n'avais pas de raison d'attendre ; je n'ai tout de même pas fait exprès.
http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#200911212115800

   Je l'assume et donc écrit ici ma plus courte introduction. Notablement ça tire à hue (on réclame : du factuel!) et à dia (et on ne parle que de psychanalyse!). Je vais me faire critiquer par le professeur Nimbus (ce n'est pas moi, c'est du Brassens) si je suis votre direction.
   Il faut donc vous répondre - en traitant de la psychanalyse et du complexe d'œdipe ; mais en apportant ce que de l'identification de la mère d'Akhnaton l'égyptologie nous fait connaître. On a pas mal d'information là-dessus ; d'ailleurs il y a un très beau buste de cette reine qui n'a pas l'air commode
- http://www.paleolithicartmagazine.org/Tyie.jpg - cette figure a été retrouvée.. mais ça ne signifie rien : sur le Sinaï. Ca ne signifie rien parce que le Sinaï était complètement partie de l'Égypte à cette époque là (l'Égypte montait pratiquement jusqu'à Babylone/Mitanie). Ce qui est plus signifiant est qu'elle n'était pas égyptienne par sa naissance - ça on le sait bien ; c'est factuel.

   On a aussi " Tiye continued to be mentioned in the Amarna letters and in inscriptions as queen ... " (en français : Tyie continua(it) à être appelée 'Reine' dans les lettres d'Amarna) ( http://en.wikipedia.org/wiki/Tiye )
   La psychanalyse arrivera bien après cela. Il ne faut pas qu'elle nous éblouisse n'est-ce pas, je crois que nous sommes bien d'accord sur ça

DWT

 

 

 

 

 

Si la psychanalyse est une inhibition

   marcel#2520 interroge  « Que vaut la psychanalyse ? » - logiquement - s'il y a un refoulement, la psychanalyse en est l'expression. Il faut un petit moment pour s'en rendre compte mais, c'est l'évidence-même puisque c'est elle qui le dit.
   Par contre marcel présente cela comme question essentielle et ce serait nous divertir. Avant la valeur de la psychanalyse, l'essentiel est : quelles conséquences faut-il tirer de la découverte égyptologique de la scène amarnienne ? On sait que Freud a essayé d'en dire quelque chose - ça n'a pas donné grand-chose et, pour le reste, c'est encore plus nul. Cette absence de réaction est criante.

   Par contre encore ce que marcel suggère en appelant au « feed back » est - peut-être - d'une profondeur qui interpelle. Nous devons pourtant essayer de ne pas nous y engloutir, il y a du plus factuel qui s'y rattache :
   J'ai mentionné ( 20091114125000_zetetiq-AMO-online.htm#20091121194100 ) que j'avais été " du côté des universitaires israéliens entendre l'approbation " qui accueillait la thèse osmanienne. Il faut à présent que j'entre dans le détail de cette approbation :
   Osman (l'égyptologue qui présente A=M) a publié son Moïse pharaon (Akhnaton) en 1990 comme suite logique à une première étude (Stanger in the valey of the Nile) centrée sur une momie et vizir connu du père d'Akhnaton ; ce vizir est Yuya. Or il est aussi fermement attesté que Yuya est le père de la reine Tyie (épouse du père d'Akhnaton et mère d'Akhnaton - c'est à dire "Jocaste" dans l'analogie oedipienne). Ce que Osman présentait dans son premier livre était l'origine hébraïque de Yuya et de sa épouse, et par conséquent l'appartenance de Tyie au peuple hébreux. C'est précisément cette présentation qui emporta l'approbation des universitaires israéliens. Il était par conséquent reconnu, approuvé - du moins par eux - que Akhnaton était hébreux (ou dira plus tard juif) par sa mère (je répète : il est certain qu'il est fils de Tyie, certainement fille de Yuya, lequel certainement étranger à l'Egypte et dont on trouve très probablement déjà dans la bible l'identité).
   La déduction qui suit la haute probabilités de cette appartenance et qui rattache avec de nombreux autres éléments Akhnaton à la figure de Moïse était moins qu'approuvée ; mais admissible par les mêmes universitaires or.. très vite à partir de là, A=M était chargé de difficultés politiques contemporaines qu'on imagine.
   Un lien vers une page que j'ai archivée d'un magazine populaire est tout ce que je rapporterai des prises de becs entre Osman et son collègue/ami Z.Hawas ( secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes ) autrement privées ; le lien qui archive Science & Vie Junior N°49/Juillet 2002--ISSN-0992-5899 ne tombe néanmoins pas du ciel et ouvre un horizon que quelque minute de réflexion rendront limpide. Pour notre gouverne ce que ceci indique fortement montre le trouble de l'appartenance à laquelle l'Akhnaton historique fut induit par sa filiation maternelle. L'inceste, dans ce cas - pour la gouverne du royaume qu'il partagea effectivement avec elle est naturellement appelé, mais à un niveau culturel de tribu autant que d'appartenance génétique.

   Quant à la mutilation des yeux.. ah! quelle désolation que je me sois parfois livré à ma seule mémoire... peut-être est-ce dans L'homme aux statues de Marie Balmary que l'auteur rappelle qu'une traduction alternative à la perforation des globes en grec, qui soit moins admissible à l'enseignement scolaire mais tout à fait licite pour un lettré, est celle de mutilation de l'articulation des testicules. Ne connaissant malheureusement pas le grec et n'ayant trouvé confirmation de cette traduction, j'espère avant la fin de mes jours avoir une estimation de cette possibilité - car évidemment, si on b.. sa mère, il serait plus cohérent de s'arracher les c.. que de s'épingler les yeux - d'autant que les Gales dans ces régions étaient des prêtres signalant la pratique admissible à l'époque. Mais ici nous sommes loin loin dans le commentaire et plutôt dans la distraction.

   Merci néanmoins marcel pour votre attention et je vous rappelle mon #2238 ; voulez-vous que je facilite les recherches - où fut érigé Hermopolis Magna? - en vous donnant la réponse ?

 

 

 
Posté le 22/11/09 à 12:04 #2547 
Cajypart

DWT écrit:
J'ai essayé de faire un article type " faut le lire pour le croire ! " qui répond aux doutes de yquemener et cajypart
www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900...2.htm#20091121111400

Je prie instamment de ne pas voir dans ma description développée de simples faits de lecture ( www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900...2.htm#20091121121000 ) une quelconque visée dépréciative (bien au contraire, je découvre un matériel très fécond à la démonstration de certains faits) ; ainsi cajypart - je le lui demande en toute l'humilité et en appelant à sa compassion s'il le veut bien ; qu'il me réponde par oui ou par non à la question qui suit :

J'accuse réception de votre Posté le <19/11/09 à 15:48 #2417 Cajypart> ; vous me dites que vous ne me comprenez pas et vous parlez de phrases simples ; comprenez-vous cette phrase ? : " Nous sommes en situation, depuis de nombreux siècles de faire de l'Histoire en grand manque de sources factuelles. "

Merci,
DWT


Oui, je comprend cette phrase. Et de cette phrase, nous en tirons apparemment des conclusions différentes: moi, je serais plutôt à dire "cherchons les sources factuelles puisqu'on en manque" . Vous seriez plutôt à dire "passons-nous des sources factuelles puisqu'on en manque".
Je vous conseille juste d'éviter les sous-entendus en Histoire, cela passe pour des raccourcis.
Peut-être pour ça que l'Histoire et la psychanalyse ne font pas bon ménage...

Posté le 22/11/09 à 15:19 #2556 
DWT

1er avec cajypart (et yquemener), finition un réglage et mise au point

Bonjour, merci pour votre réponse.
Puisque vous comprenez la phrase " Nous sommes en situation, depuis de nombreux siècles de faire de l'Histoire en grand manque de sources factuelles ", la seconde qui la suit est celle-ci " A partir de 1900, l'égyptologie, une branche de l'archéologie (le factuel du factuel) met à jour la scène amarnienne " et je suppose que vous la comprenez aussi (elle es même grammaticalement encore moins douteuse). De sorte que je suis fondé à vous demander à mon tour : pourquoi répliquez-vous " Le problème est que l'Histoire ne peut se passer de sources factuelles. " Vous devez pouvoir comprendre que ça n'a aucun sens et que c'est presque une malveillance, car pourquoi dire que je ne suis pas compréhensible ? (cajypart#2417) C'est votre dénégation qui rend la conversation débile (je venais précisément de dire que j'égyptologie apportait des sources factuelles).

Je n'ai pas de conseil à vous donner et vous interprétez ce que j'écris comme vous voulez - vous me répondez même sans me lire si vous voulez mais nous ne nous entendrons certainement pas dans ce cas. Or (de mon point de vue) :
L'histoire et la psychanalyse sont à marier comme Adam et Eve ou sinon officialisons sans plus de chichi les mariages homosexuels. Si ce couple A&E, faits l'un pour l'autre, ou histoire et psychanalyse, ne font pas bon ménage, c'est une affaire individuel de mauvais caractère, d'immaturité ou de névrose de l'un ou l'autre sinon des deux. S'agissant de névrose, à refouler comme éviter les sous-entendus en Histoire, autant aller à la pêche dans un aquarium ; l'histoire est pleine de sous-entendus comme l'océan de poissons - si on veut les éviter, notre vivier risque d'être un artifice pas bien différent d'un bidon ectogène. Veuillez croire que je n'ai rien contre la réalité virtuelle, bien au contraire, mais il faut procéder par ordre et commencer par marier Adam et Eve, la psychanalyse (même si elle est jeune) et l'histoire (et vieille).

Du même acabit lorsque yquemener#2389 soutient de faire peu cas de ce que Y dit de X, c'est l'occasion de rappeler qu'on jase sur ce que la sphinge posa comme question à Oedipe en vue de purger de la peste ou des requins sa cité. On dit qu'elle a dit : "quel est l'être qui a 4 pattes, puis 2 puis 3.." et.. chacun se croit aussi malin qu'Oedipe pouvant se prendre pour le roi des savants.
Mais chez les savants on en pose une autre - car il y avait deux sphinges du temps de Thoth ; sinon Horus et Seth ça ne marchait en tous cas jamais de façon si tranchée que chez Nimbus. Et il y en avait une que mentait TOUJOURS et l'autre que ne mentais JAMAIS, qui disait toujours la vérité. Seulement le problème c'est qu'on ne pouvait pas distinguer l'une de l'autre. Et Oedipe fut mené devant elles avec l'arme d'une question et d'une seule qu'il puisse poser à l'une ou à l'autre.
Sans doute savez-vous comment il s'en est tiré. La solution consiste à demander à l'une ou à l'autre, indistinctement puisqu'on ne peut pas les distinguer : "quel bon chemin l'autre me dira-t-elle de prendre?" A tous les coups Oedipe sut la voie qu'il ne fallait pas prendre.

Eh bien, ceci répond à yquemener que si ce que Y dit de X ne l'intéresse pas, il est dans les cordes mais pas dans le ton. Je veux dire que c'est sur les sous-entendus et dans les racontars que ce qui est factuel prend une valeur de vérité. Autrement, nous n'aurons, dans notre aquarium ou notre téléscope qu'une image - et je rappelle, celle encore plus rassurante qu'on colle au gros bout. Si vous voulez aller sur Vénus sans perdre trop de plumes, rien à faire, il nous faudra passer par les mouches de Velikovsky et éventuellement reconnaître à Vénus son plumage (comète). Autrement nous engagerez l'évolution de l'humanité comme une écologie sans histoire. Autant dire à Nimbus que vous n'irez même pas dans le mur, vous êtes le mur, déjà c'est à dire le mensonge sur quoi la vérité se constitue comme écho.

PS : ok pour votre message intercurrent #2553 et suivant et merci - j'y viendrai donc ensuite - en effet faute de frappe et rectification qui donnera le sens.
 

 
Posté le 22/11/09 à 07:53 #2544 
marcel

Salut DWT

Je ne vais pas dire que tu m'auras convaincu... Non plus que me voici converti à la psychanalyse...
Mais au moins tu m'auras montré qu'il fallait que je potasse le sujet ! 
Une histoire en tout état de cause passionnante et instructive. Quoiqu'un peu échevelée ! 
Je vais donc essayer de suivre du mieux que je peux ! En faisant gaffe de pas m'égarer ! 

voulez-vous que je facilite les recherches - où fut érigé Hermopolis Magna? - en vous donnant la réponse ?


En moyenne Egypte ? D'où, je suppose, le syncrétisme thot/hermès ? Mais « l'assimilation » d'un dieu d'une culture par une autre était monnaie courante.

Pour « l'analogie » entre oeil et testicule...Et pour aller dans ton sens. Je crois que l'amalgame est assez féquent ? Le mot nucléus est assez « équivoque » ? Jusqu'à Bataille dans son histoire de l'oeil qui « s'amuse » un peu avec ça....
Marrant ça ne m'avait pas interpellé plus que ça jusqu'alors. 

La psychanalyse arrivera bien après cela. Il ne faut pas qu'elle nous éblouisse n'est-ce pas, je crois que nous sommes bien d'accord sur ça.


Ok : Je vais la remettre un temps dans ma culotte et mieux suivre l'histoire.

A + 

Marcel

Posté le 22/11/09 à 15:20 #2557 
DWT

2em avec marcel on avance

Bonjour,

   Il va falloir que je ralentisse un peu le rythme ; de toutes façons depuis 3000ans que ça dure, on a un peu de temps - et puis j'ai averti que je ne pourrai pas répondre toujours immédiatement présent (quoique ça m'amuse et mon démon n'aime pas attendre).

   J'ai opté pour passer sur la face Hermès du mont AMO aux multiples voies d'ascension. Pour cela mon article (un peu nerveux) de développement (titre : Vu d'Hermopolis (et au soleil couchant)) apportera de nombreux détails/renseignements :.
http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#20091122142200

   On y lira qu'une dispute se porte volontiers sur l'implantation géographique d'Hermopolis Magna (ville de pèlerinage essentielle du bassin méditerranées à l'époque ptolémaïque et construite par la Grèce d'Alexandre). Le fait de cette dispute est un indice (toujours ce qu'on refoule attirant l'attention ; en l'occurrence, pourquoi refuser de voir que Hermopolis Magna était strictement de l'autre côté du Nil face à Amarna. Coïncidence digne du hasard ou quoi ? refuserait-on de l'admettre comme on refuserait que mercredi le loto ait sorti le 8 par hasard ? Indépendamment de tout gain, si l'on veut cacher la sortie du 8, c'est que.. il ne serait pas sorti par hasard ?..

   Bref je donne pour cet article ici le lien d'une page :
http://www.akhnaton.net/2006/htm/media/DVD/htm/20060830210008_H26_Niv2_DK_riteAkhNef.htm
   qui est issue d'un colloque organisé en 2006 (au Château du Marquis La Fayette un jour et au Séminaire de la cathédrale l'autre jour, pour rester neutre entre maçons et vatican). On verra sur cette page un lien "niveau Gris" désignant la stricte retranscription du parlé, opposé à un lien "altéré DrWT" désignant mon éditing perso. La page présente est entre les deux et relate ce que D.Kolos égyptologue & éditeur Benben Publication/Toronto expliqua du fait que, à l'époque d'Amarna, la rive opposée était occupée par un sanctuaire à Thoth, puis qu'à l'époque Ptolémaïque Hermopolis y trouva son site.

   Telle est la base factuelle pour se demander : pourquoi le légendaire Hermès-Thoth ?

DWT

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vu d'Hermopolis (et au soleil couchant)

   Loin qu'on erre, c'est marcher à petits pas bien assurés que prendre son temps. Il n'est pas exemple mauvais de situer l'historique par la résistance, refoulement et dénégation qui s'interposent au début ; et dans le cas d'Hermopolis Magna, j'en ai dans mes archives un bon exemple - du temps où des USA nous formions un forum (en yahoo.groups) qui a largement contribué à l'assertion telle que présente. Dans ce forum intervint un égyptologue - un patenté.. - et vieux routier qui fit preuve de la plus infecte mauvaise foi. La question était de savoir où était Hermopolis Magna. Je vous le dis tout de suite : autant Amarna occupait un cirque flanqué à la rive droit du Nil, Hermopolis Magna fut érigé juste en face, sur la rive opposée, à une traversée de barque.

   J'arriverai juste après à l'examen de ce que constitue le fait que les grecs menés par Alexandre aient été construire la cité d'Hermès là. Pour l'instant finissons en avec cette vieille canaille. Au nom de sa prétendu légalisation universitaire le bonhomme jurait et tentait de faire jurer avec lui que le site d'HM n'avait rien à voir avec celui d'Amarna. J'habitais à Manhattan et je savais où était Brooklyn ! mais il prétendit tout de même nous la faire. Il mourut d'ailleurs et d'autres auteurs vinrent finalement donner raison à la thèse qu'en pratique (voir Kolos/H26), à la disjonction chronologique près, Hermopolis et Amarna formaient deux moitiés d'un grand cercle diamétralement divisé par le Nil.

   Avant d'examiner les conditions ou pré-conditions d'assimilation d'un dieu d'une culture par un autre, je crois utile d'arrêter l'attention sur les conséquences de cette disposition, lors, par exemple des visites et pèlerinages jusqu'au temps de César, Cléopâtre, Jésus-Christ (je dis même Jésus-Christ je vais juste dire pourquoi), en cette cité comparable de nos jours en réputation pour le bassin méditerranée à l'époque, à la Mecque, au Vatican etc.. On y venait de loin et c'était certainement un pôle égal à Alexandrie pour les réflexions sur les Mystères.
   Les conséquences de cette disposition sont celles-ci - lorsque l'on révise la réputation d'éradication et d'effacement total de la cité d'Armarna - commandée par Ramsès qui réduisit la cité d'Akhnaton en gravier couvert de sel dans l'acceptation commune. A vrai dire, si l'on trouve aujourd'hui sur les falaises qui bordent le cirque amarnien, les stèles frontière si hautes et sculptées dans la masse, telle que les premiers égyptologues, napoléoniens déjà en rapportèrent les croquis, c'est qu'elles n'étaient pas dans le sable à l'époque d'HM non plus et que, les pèlerins qui avaient durant des mois fait de si long voyages ne manquaient certainement pas pour continuer à se dégourdir les jambes d'y aller faire un tour les voir, comme un chemin de croix, question de croire, stèles après stèles.
   Je parlais de Jésus-Christ - c'est pour dire que sous le nom d'Ashmunein tel qu'on l'appel aujourd'hui, les chrétiens coptes qui gardent la mémoire de la région, citent la station à HM de la Sainte Famille lors de sa fuite en Egypte avec l'enfant nouveau-né. Chronologiquement, c'était juste au bord du déclin d'HM et de l'extinction rapide de son activité - on passait à d'autres choses et le christianisme juste apparaissait etc..

   HM fut donc une station initiatique bâties par les Ptolémées, c'est à dire à l'instigation d'Alexandre de Macédoine ou du moins des prêtrises et civilisateurs qui entretenait ses tambours.
   Qu'est-ce que l'on peut dire de la raison du choix de ce site ? Était-ce par pur hasard ou bien doit-on penser qu'il n'y aurait que le défaut de la psychanalyse qui donnerait raison de son choix inconscient ? N'y a-t-il pas de matière à penser un peu plus rationnellement, presque objectivement ? Si c'était le cas, il faut certainement repartir de l'histoire factuelle. Telle est-elle :

   Lorsque Sophocle écrit, il occupe la génération précédant Alexandre - et la génération qui suit celle de Socrate. On sait que Socrate était comme le Dalai Lama à qui les Chinois auraient réussi à faire la peau. Les chinois en l'occurrence, c'était la clique militaire qui prenait le pouvoir à Athènes lassée de voir pour de vagues raisons de drogués, des hippies laisser glisser hors de contrôle des colonies comme la Sicile etc.. Une fois Socrate terminatorisé, comme la clique du Lama de nos jours prosélytant librement détachés du temple du Thibe, ses prêtes se sont déliés leur langue. Sophocle a dit ce jour-là ce que l'avant-veille il lui aurait été interdit d'écrire - à peine l'aurait-il su s'il n'était pas reclus dans un gouffre.
   Comme on dit ici les fervents du factuel : ce serait par hasard que Sophocle aurait écrit des descriptions si précises de la scène amarnienne ?! Pareils dévots à Nimbus sont plus proches des adeptes des transes d'Edgard Casey que d'une plus saine crédulité rationnelle pensant que Sophocle a reçu les instructions des temples ouvrant les portes pour niquer les dictateurs et déballant tout ce qui était secret pour libérer les forces culturelles de la mémoire qu'ils avaient scrupuleusement gardée.
   Bref, tandis que la divine Athènes se la pète comme une super nova avec les excursion flamboyantes du grand Alexandre, les initiés libres de reconstruire sur les plans de leur théatre de mémoire ont été, c'est un fait, ériger HM face à Amarna - probablement pas parce que là il y avait un appartement libre à louer et une site sans impôts pour les caravanes - mais parce qu'ils auraient le panorama et l'histoire d'Akhnaton devant leurs balcons.
   S'il y a quelqu'un pour dire que ces bâtisseurs initiés du projet de bâtir ce temple hellenique que fut HM, le firent en ignorant ou négligeant les stèles que le couchant illuminait - ce quelqu'un ne peut être qu'un psychanalyste car il n'y a que le refoulement qui puisse faire thèse concevable à ce qui crève les yeux - ou sinon un psychanalyste un casse-c.. comme nous en avons vu l'hypothèse si on venait à ce forum pour un dîner de con.

   Bref, pour résumer ; Hermopolis Magna fut érigé à dessein et en connaissance, face à Amarna, certainement pour la vertu d'une mémoire qui, ne pouvant plus se chuchoter trouvait meilleure occasion de s'exposer (on appelle ça une somatisation, si on veut). Avec ces éléments très historiques et géopolitiques, je voudrais saisir votre expression (marcel#2544) " « l'assimilation » d'un dieu d'une culture par une autre était monnaie courante. " J'admets que l'expression 'monnaie courante' est elle-même courante, mais est-elle bien appropriée ? Si la monnaie est faite pour acquérir, rapprocher, gagner tout et n'importe quoi, est-ce vraiment avec une telle indifférence qu'on appela Thoth Hermès ? A l'expérience de nos Noël où on achète n'importe quoi pour l'attribuer à des petits neveux et nièces qu'on ne connaît plus mais parce qu'il faut bien faire un cadeau, certes. Mais dans le cas d'Hermès, tout de même, il doit y avoir une raison, un sens.. ces gens-là avaient encore un peu de bon sens.. dit-on.. ou devons-nous renoncer à le savoir et adopter l'assertologie des butors qui butèrent Socrate ? " L'assertologie.. " ah ! quel mot de naze pour les Certitudes !

 

 

 

Réglage intercurrent et 2em édition d'un article précédent

Posté le 23/11/09 à 09:18 #2585 
DWT

Table des matières du réglage:

(_a_) : messages de 1) recul, de 2) refus et 3) d'attaque (toutes hors-sujet)
http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#20091123083600

(  b  ) : ma réponse formelle
http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#20091123083500

(  c  ) : ma réédition au plaignant ; réédition d'un article * qu'il n'a probablement pas pu lire
http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#20091122232000

(*) il s'agit du ré-exposé d'un facteur hors-propos concernant Velikovsky, que le plaignant conteste - également hors propos par conséquent (utilisable en annexe pour l'appoint qu'il porte au traité de la datation)

 

_a_
Posté le 22/11/09 à 14:12 #2553 
Cajypart

Je remarque que ma dernière phrase pourrait passer comme pleine de sous-entendus:
je veux simplement dire que l'Histoire doit être explicite alors que la psychanalyse serait (dans ses prétentions) "la science de l'implicite".

Pour Vélikovski, son roman de fiction-histoire-psychanalyse part d'une hypothèse: tous les récits de catastrophe comme le déluge font référence à un cataclysme unique auquel aura survécu l'humanité, à savoir une partie de billard cosmique entre Vénus, Mars et la Terre qui se seraient entrechoquées.
Sauf que c'est physiquement impossible.
Il faut faire preuve d'une grande capacité au déni pour encore croire à ce qui n'était qu'une tentative audacieuse intellectuellement, mais avortée.

Posté le 22/11/09 à 14:41 #2554 
Cajypart

Juste un exemple (tiré de votre monologue):
Le 20em siècle en ferait la démonstration ; la psychanalyse xonsituerait l'inhibition des conséquences d'un apport de nouvelles données factuelles dans l'histoire.

Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire?
J'ai essayé de remplacer ce qui semblerait etre une faute de frappe par "constituerait" ou par "situerait", la phrase ne prend toujours pas sens dans mon esprit...

Posté le 22/11/09 à 18:56 #2562 
Cajypart

Puisque vous comprenez la phrase " Nous sommes en situation, depuis de nombreux siècles de faire de l'Histoire en grand manque de sources factuelles ", la seconde qui la suit est celle-ci " A partir de 1900, l'égyptologie, une branche de l'archéologie (le factuel du factuel) met à jour la scène amarnienne " et je suppose que vous la comprenez aussi (elle es même grammaticalement encore moins douteuse). De sorte que je suis fondé à vous demander à mon tour : pourquoi répliquez-vous " Le problème est que l'Histoire ne peut se passer de sources factuelles. " Vous devez pouvoir comprendre que ça n'a aucun sens et que c'est presque une malveillance, car pourquoi dire que je ne suis pas compréhensible ? (cajypart#2417) C'est votre dénégation qui rend la conversation débile (je venais précisément de dire que l'égyptologie apportait des sources factuelles).

Sauf que je ne vois absolument pas en quoi ceci vient prouver que Akhnaton, Moise et Oedipe sont une seule et même personne et que ce personnage a existé.
C'est là où, de mon point de vue, il y a un énorme raccourci qui n'est compréhensible apparemment que par vous-même.
Donc vous pouvez vous montrer agressif, faire des phrases alambiquées et pompeuses à loisir, votre théorie, si vous ne lui donnez pas plus de corps et de lien, je ne vois pas qui peut s'y intéresser davantage.
Je vous laisse puisqu'il semble que je sois un personnage qui vous perturbe particulièrement.
Pas envie d'entrer dans le jeu de votre obsession pour la psychanalyse, qui n'a jamais soigné personne: la preuve.

_b_

(en mail privé) Bonsoir cajypart#2562 ,

   " obsession pour la psychanalyse, qui n'a jamais soigné personne: la preuve. "  !! mais je ne savais pas que vous aviez tenté la psychanalyse !..     ^_^     pardonnez mon humour, je ne veux pas vous offenser et je prends ce que vous me dites sans trop de perturbation.
   La phrase " la psychanalyse xonsituerait l'inhibition des conséquences d'un apport de nouvelles données factuelles " où il y a en effet une faute de frappe (je pensais écrire constituerait) exprime bien ce que je pense et de manière simple. Il n'est pas difficile de comprendre qu'un apport de nouvelles données factuelles puisse entraîner des conséquences et que ces conséquences subissent une inhibition par quelque mécanisme tel la psychanalyse. Ceci montre que je ne porte pas la psychanalyse au pinacle - mais vous, ne parlant que de ça, arriveriez à polluer tellement l'atmosphère que l'on réussirait à oublier de quoi on parle.

   La phrase que vous conspuez et donc parfaitement claire, au point que vos insinuation d'incompréhensibilité paraissent une violence visant à ruiner mes propos.

   De même votre dénigrement de Vélikovsky est du même ordre de dégradation générale. Comme si vous massacriez une discussion sur la relativité générale d'Einstein au motif que ses collaborateurs ont largué deux bombes atomiques sur des civils. J'ai déjà expliqué toute la différence entre l'étude sur Oedipe et la cosmologie lancée dans le public par ses éditeurs.

   Il y a peut-être tout simplement ici des gens qui ont la lucidité de la psychologie collective qui savent que pratiquement tout dont vous m'épinglez est votre image, effectivement repoussante que vous étalez. C'est comme ça qu'on vit en communauté et que, dans certaines communautés de qualité la recherche progresse en dépit des chausse-trappes posées par des saboteurs.
   Comme je trouve ça tout à fait normal, j'ai réécrit pour vous en mail privé un article titré " Velikosky pour les nuls et les complexés
http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#20091122232000   (ci-suivant _c_)
   qui réédite mon explication ultérieure.

Vous ne trouverez pas la guerre chez moi,
à bien Thoth, 

DWT

 

_c_

Cet article réédite le précédent DWT#2180 & " Est-ce que le monsieur est un savant ? ":
qui restaurait la thèse Vélikovsky, au crédit a) d'un traitement sémantique b) d'Einstein et c) M.Bernal (voire C.Sagan etc..)

 

Velikosky pour les nuls et les complexés
("nuls"=langage courrant ; "complexés" = traitement du temps in fine)

 

   Le jeune Vélikosvky à Vienne fait connaissance de la bande à Freud. C'est le début du siècle, depuis quelques années on rapporte d'Égypte des nouveaux faits. On découvre Amarna et (parce que Freud dans son enfance avec lu une Bible etc..) on sent qu'il y a là quelque chose qui va faire du bruit. Freud en a marre de la cocaïne et s'en plongé dans son nouveau dada. Un de ses disciples flaire qu'il fonce dans le mur, il tente de prévenir Freud. C'est Karl Abraham qui lui dit " patron, l'Oedipe sur lequel vous avez tout misé, on dirait que c'est Akhnaton ". Freud s'évanouit, Karl Abraham mourra bientôt. Vélikovsky a vu qu'il ne fallait mieux pas moisir ici. Il a en poche le truc qui va le rendre célèbre et ne demande pas son reste. Il file en vitesse. Parti au Moyen-Orient il passe des années sur le terrain, bibliothèques, pots cassés, hiéroglyphes ; il moissonne pour sortir en clair l'idée de Karl.

   Seulement durant sa récolte des éléments pour faire une thèse convenable, il croise sans cesse des données qui l'intriguent. A force de lire des mythes et de voir des figurines bizarres, il a l'impression de suivre un fil d'indices qui mènent à une catastrophe, des divinités qui changent de maisons, se parent de plument et font trembler la terre. Comme il est rationnel il sait qu'il s'agit de planètes. Mais aussi, comme il est pressé, il a laissé tombé les remarques obscures sur la temporalité psychique et autres déplacements qui obsédaient le névrotix de Vienne. Il boucle son manuscrit et fourre toutes ses notes sur le catastrophisme dans une valise et, fini le désert, il fonce à New York.

   Là on l'accueille à bras ouverts. Tout le monde s'intéresse à tout et surtout à ce qui fait du succès. On lui dit "bon, Oedipe c'est bien, on va s'en occuper" mais on lui fait comprendre qu'il a un scoop bien plus excitant avec son histoire de planètes. On téléphone à la banque, on explique à Vélikovsky ce qui se passe ; il faut absolument qu'il rédige une sorte de " la guerre des mondes ". Comme il y a un caillou dans sa chaussure* qu'il n'a pas encore eu le temps de retirer, il a l'esprit troublé et lui-même y croit presque. Il écrit Monde en Collisions et puis d'autres, tant qu'on veut, l'argent coule à flot, la démonstration est faite, c'est une veine à best-sellers.

   Les universitaires sont dépassés, ils s'étranglent devant tant d'ineptie. On a la liberté de parole, mais tout de même ! Ils arrivent pratiquement à faire interdire Velikovsky. Le (*)caillou dans la chaussure, c'est le fait que l'Oedipe et Akhnaton qui attend dans le tiroir.. il sait bien qu'il l'a terminé en queue de poisson. Le dernier chapitre est une patate chaude qu'il a renvoyé à Freud, mais qui lui reste en travers de la conscience. C'est ça le caillou. Mais ouf ! plus la peine d'y penser ; le chiffre des ventes baisse - aller ! on publie Oedipe et Akhnaton. A ce moement, d'autres choses accaparent l'opinion ; les éditeurs avaient encore raison : ça fait presque un flop - idem le fouillis Moïse et Akhnaton que Freud a fini par sortir là-bas, loin dans l'autre monde où il est resté.

   D'ailleurs Akhnaton, en gros, on s'y intéresse comme on s'intéresse aux aborigènes en Australie. Il y a le petit Toutankhamon qui remporte relativement du succès en passant dans les foires. Et puis Néfertiti, si belle qu'on ne sait même pas que c'est la femme de qui déjà ?..
   Tout ça se termine dans le boudoir d'Einstein et puis voilà.

   Ce qui reste de tout ça c'est une mauvaise réputation et l'idée d'une idée fausse. des planètes qui jouent à saute mouton, qui divaguent et se frittent ! Personnellement, DWT, n'ayant pas grand chose à y puiser sur la question de Moïse (excepté l'Oedipe et Akhnaton évidemment) je n'ai qu'une réflexion à proposer marginalement - juste parce que j'ai observé qu'on en faisait jamais cas, du moins à ma connaissance. Voici de quoi il s'agit :
   M'étant renseigné auprès d'astronomes j'ai appris que la danse des planètes et autres gros corps célestes du monde en collision était un phénomène admissible mais immensément ancien, quasi certain au moment de la formation du système solaire débutée il y a 4 milliard d'années, mais encore relativement proche il y a 500 millions lors des grandes extinctions catastrophiques. Les organisations cellulaires et les ADN datant de milliards d'années ont dû 'voir' et enregistrer pas mal de phénomènes de l'ordre de ces évènements, leur chronologie, successions, géographie etc.. Nous ne savons que très peu sur ce qui influence l'ADN et connaissons mal le développement de la vie - des chose à nos yeux subtiles et anciennes y sont certainement logées et s'y trouvent très basiques.
   Si aujourd'hui nos professeurs sont capables de comprendre qu'il y a 3 milliards d'années les planètes pouvaient s'entrecroiser, ils seraient bien imbus de croire qu'il y a trois ou autre mille ans les êtres humains était incapables d'y penser déjà, par des techniques diverses d'exploration du savoir et de la mémoire. Sans que l'on sache toujours par quel moyen, il devient certain avec la génétique, que la vie ait gardé dans son organisation une mémoire de phénomènes cosmiques très anciens. Et il est aussi probable que la conscience - qu'elle soit humain ou autre ait pu le rapporter, ou en produire le rapport sous une forme ou une autre qui imprégna des écritures tardives et dites sacrées.
   L'affaire Velikovsky serait donc moins un problème de faits en-soi que de leur mémoire. Entrer plus profondément dans cette réflexion atteint les notions du psychisme ancien et de complexes qui sont troublantes. Je m'en tiendrai donc là en rappelant que 1) cette dernière partie de l'article n'est écrite que pour traiter d'un problème (Catastrophisme) secondaire de la thèse AMO et que 2) la première partie qui brosse les conditions de production de la thèse Oedipe EST Akhnaton répète largement ce qui était déjà dit en termes qui ont pu paraître trop " alambiqués ".

 

 

Posté le 23/11/09 à 10:55 #2588 
yquemener

le remarquable soit que ces éléments et évènements inventés coïncident exactement, jusqu'au plus minutieux détail, avec ce que l'archéologie - la donnée factuelle - a découvert. Sophocle avait trouvé tous les numéros gagnants ! quel joueur !

A la bonne heure !
Je ne demande finalement que depuis 5 pages que vous puissiez citer de tels éléments. Vous ites que Sophocle a décrit précisemment la scène amarnienne avec une grande description et uine grande exactitude comparée aux découvertes archéologique ? Allez plus loin, citez le passage exact ! "Oedipe Roi" est disponible à cette adresse : fr.wikisource.org/wiki/%C5%92dipe_Roi

Que l'on puisse juger par nous-même de la correspondance !

Posté le 23/11/09 à 11:45 #2592 
nans1906

Merci de votre réponse.

Vous savez, pour moi Akhenaton, c'est surtout un chanteur de rap bien connu, membre du groupe IAM.

 

Posté le 23/11/09 à 15:16 #2603 
DWT

Bonjour nans1906#2592 et yquemener#2588

Rassurez-vous nans1906 Sophocle n'a jamais écrit qu'Akhnaton était un chanteur de rap, mais je vous remercie de prévenir; à certains détours, on peut s'attendre à ce qu'on demande ici la preuve qu'Amarna était la loge concert de IAM ?

Je remercie de sa patience yquemener qui me rappelle ce matin-même où je reçois le livre que ça fait 5 pages qu'il attend. Je suis sincèrement ému d'avoir retrouvé d'occasion un original de Francis Mazière, le directeur de la collection Laffont qui avait publié l'ouvrage en français en 1986 - traduit par Lassalas que j'avais aussi contacté.
Merci aussi pour le lien Oedipe Roi.

J'ai procédé à la comparaison d'un élément, semblable côté Sophocle et côté Égyptologie
http://www.akhnaton.net/2009/htm/20091119092900_zetetiq-AMO-online2.htm#20091123145400
article " " Un étranger sur le trône " selon I.Velikovsky "

Il s'agit d'un des points épineux et centraux : celui qui allait régner sur Thèbes avait été élevé hors de la famille royale. Vous y verrez comment Velikovsky procède. En gros nous avons : a) à la différence des autres éléments de sa famille, Akhnaton n'est jamais cité durant sa jeunesse, sa présence jamais attestée ; b) lorsqu'il arrive sur le trône les documents atteste qu'il n'y a pas été préparé, qu'il était ignorant des affaire de la cour et qu'il arrive dans l'état du règne de sa mère récemment veuve.
On peut ajouter c) depuis les années 1950 de l'édition d'Oedipe et Akhnaton l'égyptologie a encore renforcé la coïncidence en expliquant la raison de la destiné imprévue d'Akhnaton (un frère aîné éduqué pour régné mourut prématurément, laissant la place à occuper - Velikovksy n'a pas cité à le fait encore trop incertain en 1950)

DWT

 

 

" Un étranger sur le trône " selon I.Velikovsky

Je réouvre le livre qui commence en introduction par un chapitre titré La légende. On y lit le témoignage d'un autorité qui déclara (M.P.Nilson/1932)" : "je suis persuadé que l'origine d'Oedipe ne peut être trouvée dans l'histoire, mais dans des contes populaires " tandis qu'un autre érudit affirme l'inverse (H.JRose/1930) : " Si quelque jour une relique clairement identifiable du véritable Oedipe venait récompenser un chercheur, comme la cité de Priam (Trois) vint combler la foi de Schliemann, je serais satisfait, mais pas surpris le moins du monde ". Voilà pour les érudits savants en 1930 ; 1 point partout, égalité.

Passons donc aux choses sérieuses avec du matériel. Le " citez le passage exact ! " de yquemener est trop tentateur..! Portons-nous donc sur le lien qu'il apporte fr.wikisource.org/wiki/%C5%92dipe_Roi et choisissons la portion de Je ne te refuserai pas ceci.. à ..je quittai la terre de Korinthos. Il s'agit du témoignage qu'Oedipe ne fut pas élevé à Thèbes chez Jocaste et Laïos mais crut être affilié à une famille voisine. Notons qu'en d'autres endroits de la pièce de Sophocles, nous avons des allusions à ces origines trompeuses et que, troisièmement c'est une notion principale de structure de l'affaire d'Oedipe.
Voyons ce que Velikosky (Oedipe et Akhnaton) trouve d'analogue en terme de données factuelles égyptologiques, au chapitre Un étranger sur le trône (je cite) : Akhnaton était un étranger à Thèbes, en Egypte, quand il y assuma le pouvoir royal. Il avait passé sa jeunesse et son enfance à l'étranger, soit en Syrie, soit voyageant d'un pays à l'autre et de cour en cour, dans les pays su Moyen Orient. Son nom n'est jamais cité dans les nombreuses inscriptions d'Amenophis3... lui et son père ne sont jamais peints ensemble.. dans le tombeau de Yuya, le roi la reine et leurs filles mais aucun d'Akhnaton.. etc.. son fils apparut inopinément sur la scène et pris le pouvoir. Il a même été soutenu qu'il avait usurpé le trône (Prof.Petrie égyptologue majeur en l'occurrence).
   Ensuite Velikovsky fournit les lettres de Toushratta, roi du Mitanni et d'autres (les fameuses tablettes amarniennes) qui mentionnent et acclament l'arrivée d'Akhnaton - lesquelles sur ce sujet sont adressées à sa mère - car elles attestent qu' Akhnaton ne savait rien des relations entretenues par son défunt père et qu'il était ignorant des affaires d'état de Thèbes à son installation au pouvoir..

Le texte se poursuit en comptant ces quelques coïncidences acquises et en affrontant ce qui reste à l'époque obscur - se concentrant sur les sévices - les fameux pieds enflés (oed-ipus signifie pieds enflés, oedème aux cuisses etc..) suite à des tortures de jeunesse.

J'ai pris cet extrait au hasard. Nous avons donc a) dans la tragédie de Sophocle l'affirmation d'une étrangeté du roi avant son règne b) dans les attestations égyptologiques de l'enfance d'Akhnaton, les éléments qui y congruent.
On peut ajouter aujourd'hui des notions encore plus fermes éclairant ce point de correspondance. Ces notions modernes confirment qu'Akhnaton, à sa naissance, n'était pas destiné à régner - il est certain à présent qu'il eut un frère qui attendait ce rôle et qu'Akhnaton était destiné au clergé - et que ce frère mourut - et.. sans qu'il faille en appeler à l'égyptien que Moïse tua - et qu'il prit sa place en subissant son initiation politique suite à cette mort.

Cet examen confirme un corpus d'évidences égyptiennes qui congrue - sur l'élément de l'éducation de Oedipe dans une autre maison - c'est une pièce majeure du puzzle concernant l'étrangeté et l'arrivée en catastrophe d'Akhnaton sur le trône. Il est exemplaire de la manière de procéder de Vélikovsky