table = Génomique > astral > Moi > mémoire > propriété > âmeConsciencescience > force > synthèse

Posons :  [ (P)E ]A - voulant dire que le corps physique P, sous la dépendance du corps éthérique E (code) constitue un corps vivant (P)E, sous la dépendance de A.

   Posons également deux observations :
   - Lorsque le Corps génomique (éthérique ou "corps de vie", E) n'est plus en activité - le corps physique P est redissout dans l'informel matériel.
   - Lorsque le Corps astral, A, n'est plus en activité - le corps génomique & physique, lui, persiste dans l'inerte.

   Si on se figure une succession gigogne de corps influant à l'identique, graduellement les uns sur les autres, une différence s'introduit donc entre leur échelonnage : l'inaction du corps astral n'a pas la même conséquence sur le corps éthérique, que n'a l'inaction de ce dernier sur le corps physique (la forme). Un critère de permanence [(P)E est permanent] est introduit, qui résiste ou qui n'est pas dépendant de A. Ce critère peut avoir une importance pour une conception ultérieure de la mémoire. Mais d'abord il faut dire ce que c'est que ce 'A' :

   R.Steiner présente l'Astral comme le domaine de l'animation ; son activité caractérise également la conscience. Il 'actionne' le corps éthérique comme ce dernier vitalise, ou 'forme' le corps matériel. Mais il ne conditionne pas l'existence du corps éthérique, tandis que ce dernier conditionne la manifestation de la forme physique. Il paraît donc moins "nécessaire", "primordial".
   Cette infériorité de l'Astral sur l'Ethérique est compensée du fait que l'Astral demeure (quand il n'est plus actif, il se sépare). L'infériorité du corps génomique se voit lorsqu'il n'est plus actif ; il disparaît en même temps que le corps physique est dissout et disparaît. On observe de cette manière qu'un attachement (P)E manifeste une permanence - tandis qu'à lui seul A affirme sa permanence («il reste présent bien qu'il semble séparé, ou plutôt extrait du corps éthérique»). Il s'en suit que A semble se constituer comme une image de (P)E.

   Voyons donc à présent un peu plus en détail ce à quoi "A" peut correspondre :

   On peut avoir l'intuition que l'Astral est proche de ce que la psychanalyse nommera l'Autre.
   Deuxièmement, physiologiquement, neurologiquement et cybernetiquement RS décrit un premier degré de représentation. Il fait cas de la chaleur cause une stimulation du corps physique tandis qu'élevée au degré du corps astral cette chaleur provoque une douleur qui cause une sensation. C'est un degré primitif de la représentation (la sensation), la chaleur était ressentie au degré astral comme une douleur.

   La notion achevée du grand Autre (le Symbolique) n'est certes pas retrouvée intégralement dans le déchiffrage du concept d'Astral. Mais à ce premier stade on constate au moins que les principes de base du concept de l'Autre ne paraissent pas largement étranger à ceux de l'Astral.