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ANTICHAMBRE GALERIE SAINT DESSEIN
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argument

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table

part II - Gallerie
C.9
Tracé de Sillon

Souvenirs de lecteur (du Chap.1 au présent) : ...de trois, deux étudiants restants ont évolué deux adultes qui forment un couple : elle a pris la place du professeur disparu, lui est parti en quête d'un remplacement de ce troisième.
   Mais elle n'en a pas gardé que le souvenir ; elle a gardé son nam qui permet de communiquer en usurpant l'identité de ce professeur, avec le doublon de ce dernier - lequel doublon se trouve en traîné dans un mûrissement.
   Et lui se détache de cette identification qui l'a mené jusqu'au second étage : celui du moyen qui mène de la base à trouver la chose - par le moyen de la psychohistoire.

Empire Galactique
de la
Psychohistoire

13em Millénaire

Capitale : Trantor

Architecte : Ozimov

Editeur : D.Stuart

Disparu : W.Norbert

 

   Le lecteur se souvient que Stuart ignore l'existence d'un laboratoire norvégien où Donna vient de rencontrer le jardinier d'un Jardin de Flocons, sans savoir où elle était, ni surtout qu'à partir de l'eau Lourde, son porteur de théière allait être précipité comme un "fait" de l'âme est Moire. Il était pendant ce temps entre les failles d'une falaise à la recherche d'un auteur pour démarrer l'À ce Tout digne, leur maison d'édition. Son somptueux véhicule rentre au bercail. Elle, sort de son espèce de rêve qu'elle entra en sortant (par la fenêtre) d'une lue bis qu'elle étudie dans le laboratoire de Neiwer dont elle a pris la place - ses mathématiques de la négation appelant l'Hyperintelligence par la disambiguation du moiré cage. Lui la retrouve. Derrière, les falaises des Rencontres rétrécissent et s'éloignent et commencent à disparaître. Le cadran météo annonce une traversée claire.

 

 -- Raconte !
 -- Ma rencontre avec mon premier auteur.. » Stuart se remémore « Tu te souviens, j'étais dans la faille. Je suis sûr qu'il a un talent prodigieux. À partir du désert, ces anfractuosités ouvrent dans une sorte de phyziocc ; on y trouve tous les styles : rencontre de clubs ludiques ou professionnels en passant par les intimes ou les terroristes. A travers la faille, l'instant d'après j'étais dans une large crypte d'eau salée. On en trouve en quantité tout du long de la côte intérieure. J'allais aux criques à business par hélico où j'ai retrouvé mon homme. Il s'appelle Apimof mais on l'appelle "Hapi" ; c'est un greffier de bonne réputation dans les milieux de congrès et de commentateurs scientifiques. Il traite de tout et n'a rien inventé. J'ai identifié l'homme qui se laisse éclairer mais qui n'est jamais là. C'est une pierre de lune et je serai sa lumière, me suis-je dit et je lui ai dit qu'il était une lumière. Il a répondu exactement.
 -- Je vois ton ambition turgir avec ce phénomène, toi qui veut diriger.. » ironise Donna « Il suffit qu'on l'appelle Hapi.. et il parle ! et il parle de ce qu'on veut » s'inquiète-t-elle « C'est un robot ou c'est un homme ?
 -- Si ses robots ne sont pas névrosés, c'est un humain » sourit Stuart dans le visio « Pour parler tranquillement dans la crique on se met en bouée, tu sais, ça économise les forces. Il a mis la sienne autour du cou ! et quand je lui ai demandé pourquoi, il a répondu que l'eau était trop transparente. Ça n'avait pas de sens ; je l'ai cuisiné. Il m'a expliqué qu'en se mettant la tête comme dans une assiette ; ça l'empêchait de voir le fond. Bref, il a le vertige quand il nage ! » Stuart est hors de rire.
 -- C'est vrai que ces cryptes sont parfois profondes » dit Donna compatissante.
 -- Et pour ne pas prendre de risques, nous l'avions choisie très profonde. Sans cela elles sont inefficaces. Tout le phyziocc est surveillé - ou du moins surveillable même si plus personne ne surveille plus personne.

 -- "Plus personne ne surveille personne", veux-tu dire - mais il a encore peur de la transparence » diagnostique Donna et, comme si elle pouvait tout savoir : « Qu'as-tu négocié de secret ?

 -- Ça n'a pas été facile ; c'est tout un rituel avec ce numéro. On s'est mis en maillot. Puis une fois trimaillotés, on a échangé nos maillots - c'est le seul moyen d'être sûr que l'autre n'enregistre pas l'autre par une puce de maillot. Seulement avec la bouée ça n'a pas été facile, parce qu'évidemment il ne la voulait pas transparente non plus. Il a fallu qu'on prenne la mienne, qu'on la dégonfle, qu'on la retourne et la rétrécisse à une taille de cou, puis la peindre et que ça sèche.. 
 -- Et pendant ce temps, le compteur de location de la crique tournait » fait remarquée l'associée « et bien sûr, tu n'avais pas choisi d'horaire en solde...
 -- Mais on dirait que tu voudrais tout savoir » s'étonne Stuart en la trouvant nerveuse « Crois-tu qu'on ait barboté sans papoter ? J'ai besoin d'un maximum d'information pour le piloter. Tu peux croire que je l'ai travaillé pendant qu'on travaillait la bouée. De tout façon je ne pouvais rien choisir : il en mettait partout et la fin j'avais les doigts fripés jusqu'au coude de rester si longtemps dans l'eau.

 -- Bon, admettons que vous vous soyez suffisamment sécurisés » renonce-t-elle à savoir tout et son contraire « quel résultat as-tu obtenu pour finir ?
 -- Pour commencer j'ai dû inactiver son obsession. Il n'a pas lourd d'ambition ; vu ses capacités, il est effectivement modeste. Mais question obsession.. le coup de la bouée l'annonçait grosse. Voilà : il ne pense qu'aux robots!
 -- Inévitable, avec la passivité qu'il a » observe Donna « le test sera de savoir s'il les conçoit intelligents parce que "~~Wandalisez~p
~assif~oupas~sifou~~" dit bien la chanson.. » fredonne-t-elle
 -- On ne peut pas lui en vouloir, mais à la fin, j'avais l'impression de flotter dans de l'eau tiède. Il pense que les robots sont gentils et résume sa théorie en deux mots : on pense que les robots sont dangereux parce qu'on imagine qu'ils nous jalousent. Nos histoires en font toujours des Frankenstein ou des paranoïaques assoiffés d'orgueil et de pouvoir. Il veut inverser ces préjugés
» s'énerve Stuart tandis que  ~~pasifoupasifou~~ continue de siffloter Donna ; et comme il ne dit plus rien, elle traduit :
 -- Toujours l'histoire qu'on fait porter au gosse : le fils qui veut tuer son père ou la fille qui veut le prendre à sa mère. Ces première machines que les parents rêvent de fabriquer pour se débarrasser de leurs enfants ont mené Fraud à déduire qu'on ferait des robots oedipiens tant qu'on les aura pas catégoriquement attachés à la sexualité.
 -- Par bonheur il n'est pas fraudien ! je l'ai vérifié quand j'ai enfilé son maillot - ou plus exactement, il est fraudien sans le savoir, comme toujours quand on l'est.
 -- C'est pas vrai ! tu as désondé le maillot !!
 -- Oui, et j'ai même enregistré » rugit Stuart en signe de victoire
 -- Canaille ! » accuse Donna sévèrement
 -- Fais-moi entendre » poursuit-elle aussitôt

 -- Dans tous les récits que j'ai trouvés, les robots se révoltent et prennent la place des humains » raconte une voix douce et lointaine « C'est une fiction malheureuse et complètement improbable. Si des lois rendent impossible une telle substitution, les robots sauveront l'humanité en la guérissant de toutes les maladies qu'elle s'est inventée.
 -- À condition que ces robots eux-même le sachent..! » reconnaît-on celle de Stuart « Je vous aiderai et nous poserons ces lois » dit en borborygmes l'audio capté dans l'eau « Puisque les robots sont enracinés dans l'industrie, la propagande s'y attache et sa tache prête un biais. La littérature la biaise par là : la science fiction peut l'inoculer des lois qui éviteront qu'on les assimile, ce robots, dans la religion ? » se souvenant de la leçon de Neiwer sur l'opinion.
 -- Non ! » pousse un cri et « La religion doit être conservée ; elle a été préposée parce que c'est le seul ou meilleur moyen d'avaler ou de faire avaler l'industrie à l'humanité » glougloute Hapi sûr de lui « Plutôt que mettre l'homme sur une croix, Dieu peut très bien l'attacher à une machine sans qu'il y perdre. Dieu et l'humanité y ont tout à gagner et les robots aussi, si des lois en font une machine qui leur veut du bien. Pour que l'on s'y reconnaisse j'envisage même d'en prévoir deux, comme Adam et Eve. Je les nommerai pas-pas et ment-ment.
 -- Quels drôles de noms ! » flapote Stuart en vaguelettes affligées ; il reconnut le  pas  des ApA qu'il cherche précisément à dépasser et le redoublement-songe de la propagande dont il cherche la sortie « Si vous cherchez à éditer les modalités de négation, oubliez ! Il y a mieux : j'édite La Chose ; elle est actuellement sous presse...

 

   Clic ! Stuart interrompt le lecteur et s'explique à Donna : « Tu comprends, je n'ai pas voulu lui dire que c'est moi qui ai écrit La Chose (Venue d'un Autre Monde). Il m'aurait jalousé. On n'entre pas en compétition avec son éditeur ! De plus, je lui subtilisais son obsession ; mais écoute ça : il se produisit alors un curieux phénomène dont il faut que je t'entretienne » Or Donna paraît tout à fait captivée par Hapi : « Tais-toi, laisse moi écouter, il est foudrouillant » laissant pour la première fois, de la part de Nathalie, entendre un frisson de trouille. Ça ne se laisse pas passer : « D'accord, d'accord, je reprends » dit Stuart sans discuter. Il appuie sur play et la lecture reprend :

 -- ... C'est d'une autre hauteur dont j'ai besoin qui creusera dans ciel galactique le sillon de la psychohistoire pour les lecteurs sans histoire de la propagande » continuait en vagues un peu plus amples la voix déformée de Stuart « Tout se joue à la condition que si on s'y met... réfléchissons-y : ma compagnie s'appelle " À-ce-Tout digne " - il faut qu'elle en soit digne en tout ; or à tout Tout on doit compter ce qui ne réussit que si on débute. Vous allez voir tout ce qu'on peut tirer du fond d'un " Si on..."
 -- Par les robots ce sera difficile » rétorque Hapi tremblant au lointain « Ils sont au contraire au sommet d'états lus et à la pointe des crêtes.
 -- Je vous ai dit de les oublier » s'étrangle Stuart « C'est par la psychohistoire que vous allez devenir célèbre. Je vais publier vos roman et on titrera la série " Fond de Si on ". Pour cacher la subtilité perturbante de la langue qui fourche, on affichera qu' À-ce-Tout digne  Hapi livre la Fond-de-Sillon » et crie-t-il : « Vous tracerez le lu de la psychohistoire, vous n'allez tout de même pas rater l'occasion ! » achevant en gros bouillons. On se demande si Stuart n'est pas en train de se noyer. 

   Clic ! Stuart stop à nouveau la lecture et Donna n'a qu'à bien l'écouter cette fois-ci « Tu te rends compte ?! je lui ai parlé de 'Psychohistoire' alors que je n'ai d'autre but que d'être son gouvernail. Il me parlait de robots, je devais lui répondre la cybernétique ! Je me suis demandé d'où ça me venait d'être envoûté comme ça. Ce n'était pas ce freluquet de Hapi avec ses boites de conserve en étain de curé qui pouvait avoir un tel jus. J'ai compris que c'était toi. C'est toi qui m'a intoxiqué avec cette histoire de psychohistoire. Tu as comploté avec Neiwer que tu as voulu que je recherche à sa place. Vous deux, propagandistes ! suppôts de Dernays ! fraudiens de seconde dégénération ! » Il ne tarit pas de blâmes - elle écoute sans maudire bien que l'allusion au suppositoire de Satan ne soit jamais facile pour une amoureuse, puis elle lui rabat tout de même le caquet : « Tais-toi, Ah! Tu me fais trop mal, je n'aurai plus à t'influencer.. Je me débrouille par moi-même et j'ai retrouvé Neiwer.. Toujours seule.. Je ne t'importunerai plus » dit-elle déçue et abandonnée et complètement dévastée. Stuart réalise qu'il a été trop loin dans un sens, et que dans un autre elle l'a dépassé. Il craint de perdre sa Donna, son amoureuse et son alliée. « Tu veux écouter la suite ? » demande-t-il anxieux et empressé. Savourant sa victoire Nathalie répond « Sniff, sniff, oui..

 -- Qu'est-ce que c'est que ça , la " psychohistoire " ? Ça n'existe pas ça » entend-on au loin « Je ne vois aucun intérêt à être le roi d'un sillon de rien.
 -- C'est la mathématique des prédictions » répond comme un son du tonnerre dans le micro qui doit racler « La prédictibilité, c'est la science n'est-ce pas ; prévoir s'il va pleuvoir ou si la réaction chimique va faire du bleu. C'est simple jusqu'à ce que le prédicteur puisse changer ce qu'il prédit, ou simplement lorsque le prédit change s'il est prédit. C'est le cas si on prédit l'histoire, elle contredit la prédiction au point qu'on dut gouverner les masses par une magie cérémonielle. Le secret ne suffisait pas et on s'est servi du placebo en gros. Puis la science s'est informée et s'est informatiqué. La magie est devenue un alibi. La prédiction est devenue stable.. » Mais on dirait que Stuart s'est évanoui. Est-il déjà au fond ? On ne discerne plus que doux clapots de dits vagues « et ça c'est la pensée.. que dis-je ! la conscience !
 -- Mais vous pensez que la machine pense.. » entend-on se rapprocher Hapi comme venant à son secours et cherchant une explication « C'est donc ça ! Ne vous débattez pas. Vous pensez tellement que la science informatisée est là qu'" on science " que vous voulez imposer une psychohistoire pour vous en défendre. Ne vous inquiétez pas, si l'histoire est nécessaire, la machine la découvrira automatiquement sans besoin de penser. Pas la peine de vous agiter comme ça.
   Puis on entend plus rien.

    Stuart explique à Donna : « Je ne m'agitais pas, c'est le micro qui s'était décroché et qui me glissait dans le dos » ( n'empêche qu'on entendait bien Hapi brasser et Stuart paniquer - se dit-elle ).

 -- Mais tu l'as eu tout de même, il a signé le contrat ? » s'inquiète-t-elle, insensible mais impatiente
 -- Oui, mais tu as entendu ce que je raconte comme en transe. Je débite des sonneries sur la psychohistoire dont je n'ai jamais entendu parler.
 -- Si, puisque je t'en ai parlé » coupe-t-elle au sec « et tu as tout simplement bien retenu la leçon.
 -- Comment puis-je diriger les hommes si tu m'hypnotises comme ça ? » lamente Stuart
 -- Et puis d'abord ce n'est pas moi » recule-t-elle « C'est Neiwer qui est responsable de tout ça.
 -- Tu l'as retrouvé  » s'offusque enfin Stuart d'être prévenu si tard « Où ça ?

   Nathalie ne veut pas répondre. Ce n'est pas son Stu qui la contrarie mais Neiwer précisément. Et précisément l'endroit de la place l'irrite. Ce n'est pas qu'elle ne peut expliquer à Stuart l'inexplicable expérience d'irréalisation lorsque par une fenêtre du laboratoire elle s'est retrouvée emportée au bord d'un fjord d'eau lourde. C'était pour elle une place mystérieuse et ce n'est pas gênant. Mais c'est que Neiwer l'agace avec sa disparition profonde :

   Après la suspension où Donna découvrit Joëd Forss par la fenêtre AnA, Nathalie a frénétiquement fouillé et sillonné le nam. Neiwer y avait effectivement laissé la trace d'une quête ; pour un cybernéticien, une scène précède une clé qui la déchiffre. Or elle apprenait que Forss  en cherchant l'âme Moire cherchait Neiwer aussi ; il lui demandait si elle se souvenait d'être disparue. C'était donc la clé de l'atonique que Neiwer était sur le point de trouver. L'eau Moire était un alibi pour Joëd à ses trousses ; et le président et l'ingénieuse étaient entrés en compétition. C'était par conséquent pour identifier cette clé.
  Mais par les mathématiques Neiwer la mettait en scène. Et malheureusement pour eux, s'il s'agit d'un chiffre entre les compétiteurs, la compétition repousse la trouvaille, comme la prédiction repousse l'histoire. La clé changea de dimension avant que Donna du moins s'en aperçut. Repoussée du STAF, elle entra en scène physique.
   Avant l'incarnation du jardinier, qui allait l'introduire dans la psychohistoire, tandis qu'elle leur échappait ainsi, à tous deux, chue dans le physik, le nam de Neiwer subsumait une place qu'ouvrirait cette clé. Nathalie savait donc maintenant que c'était une scène, une place avec une clé, qu'elle devait chercher. Mais elle ne savait pas quelle était la scène, ni si c'était Neiwer qui l'occupait ou si c'était lui qu'elle y amènerait. Au contraire, il semblait ne parler que d'un chiffre. La clé de l'atonique n'avait pas pour but que Neiwer ne se trouve que lui-même tout de même ! Rien n'indiquait non plus que ce serait la chose qui était sensée loin de s'anticiper. Or Stuart, lui l'aurait anticipé sans une part de responsabilité de Donna de retenir sa précocité... "Nom de nom, pourquoi est-ce que la vie est-elle si compliquée ? " se disait-elle  90  à l'envie dans ces cas-là " Quelle est la clé de Stuart ? "

 -- Il a signé le contrat ? » recoupa Donna en secouant la tête comme si la colère montante lui enfuyait les idées
 -- Bien sûr !
   Stuart l'envoie en fichier attaché. Quelques instant plus tard, le temps de vérifier sa trajectoire, l'écran d'humeur de la Somptueuse s'étire d'un large sourire. Il flotte entre les deux amants un immatériel objet de concorde. On y lit : Vous m'écrivez la Psychohistoire et je publie vos Robots ; vous commencez d'abord la Fond-de-Sillon que je trace. A la fin de la série je publie tous les Robots que vous voulez - vous ne croyez pas que je vais vous rendre mondialement célèbre sans que vous m'ayez versé mes billes avant ! signé : " 'vous' c'est moi, Apimof & et 'je' c'est lui : Stuart"  - « Il a signé !
 -- À-ce-Tout digne va creuser le sillon de la psychohistoire, mon merveilleux gouvernail de semeur ! » applaudit Donna toute excitée « On a réussi, grâce à toi mon Stu 
 -- Quand on sait diriger les hommes.. » fait remarquer l'éditeur heureux qui fait rugir la Somptueuse qui s'élance ; à l'horizon bleu pointe un rayon rose
 -- Quand rentres-tu ?

  


 

90 : Dans L'Ève future d' Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, publié en 1886 et considéré comme une des œuvres fondatrices de la science-fiction, l'auteur a revendiqué que son but était de critiquer l'habitude des scientifiques de l'époque de s'exprimer dans un jargon incompréhensible. Lascène toutefois montre que c'est un effet moiré propre à la science fonction et spécifique d'une littérature. Le nom de ce procédé paraît chap.13 et ultérieurement jusqu'à sa définition.


  20140529085500 
annoncé sur site-cabinet-DWT

   Enregistrement vidéo du commentaire / DWT sur Lascène.Chap.9   

   index chronographique :  

00:00:00 : retour au schéma Chicane & Délai : nomination (processus de négation) [passé/historique = traces d'anticipation] nomination du fils & génération de la fille (prénomination)
00:08:00 : introduction d'Azimov/Hapi ; robotique (religion) & psychohistoire (Campbell/Wiener)
00:12:00 : la compulsion du cybernétique à la psychohistoire
00:14:00 : les deux automatismes : programmé et vital (automatisme mental & automatisme de répétition) - automatismes mécanique & réfléchi.
00:20:00 : identification du moyen : définition de "machine" = «ce qu'un père crée en éduquant un fils»
00:24:00 : le délire du fils : la machine D.Schreber = La femme ; déduction de la fonction (maternelle) -
de la fiction (paternelle) à la fonction (maternelle) = Science Fiction à science Fonction

00:30:00 : alternative Cyborg a) Frankenstein (délégation du patronyme par l'auteur Mary Sheilley)
00:34:00 : Clinique de Mary Shelley : Erasmus Darwin (code/filament) Gionavi Aldini (neveu Luigi Galvini)
00:45:00 : retour à l'origine de l'électricité ; Tesla & W.Reich (orgone.libido) 
00:51:00 : Mary Shelley & Mary Wollstonecraft, sa mère
00:55:30 : P.K.Dick b) Androïd - clinique de PKD : Jane Charlotte
01:00:19 : fin